Le jardinage : Les bienfaits pour le corps et l’esprit

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Le bonheur est dans le pré, ou plutôt dans le jardin. On  le sait très bien, lorsqu’on rempote, on fait du sport en plein air, et donc, on fait du bien à son corps. Le jardinage enterre nos soucis et nous aère la tête. Le jardinage n’a plus rien à voir avec le hobby de Papi. C’est un art de vivre, presque une philosophie.

Quelques explications sur les bienfaits réellement insoupçonnés du jardinage sur la santé.

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Potagers, jardins zen, murs végétalisés, le jardinage est devenu le loisir tendance par excellence. Aujourd’hui, il  n’est plus limité au seniors (mêmes si la majeur partie des 50-70 ans disent jardiner tous les mois) et rassemble de plus en plus de jeunes. 28% des 15-30 ans déclarent jardiner au moins une fois par mois (ils sont 55% chez les 30-50 ans). Il faut dire que la pratique a plus d’un atout dans son arrosoir. Non seulement elle ne coûte pas un radis, mais en plus elle possède de vraies vertus thérapeutiques. Dans le jargon médical, ça s’appelle l’hortithérapie, une science de plus en plus appliquée dans le milieu hospitalier et les maisons de retraite.

Dans son ouvrage « La Thérapie par l’horticulture en France et à l’étranger », Suzanne Ménézo décrit un à un les bienfaits du jardinage. « Observer les changements qui surviennent dans les plantes par suite de l’action de l’homme et des animaux conduit à une meilleure compréhension de la relation entre cause et effet. Soigner les plantes en surveillant leurs besoins améliore la capacité de planifier et de prendre des décisions… »

a-14-ans-ce-jeune-laureat-du-google-science-fair-veut-revolutionner-le-jardinagePour cette passionnée, le jardinage permet également de gagner estime et confiance en soi et d’apprendre la tolérance et la patience vis-à-vis des frustrations.  « Quand on s’occupe de plantes vivantes qui croissent, on rencontre des problèmes même si on suit les meilleurs plans. Les maladies, les insectes, les mauvaises herbes font des dégâts et le mauvais temps vient encore compliquer la situation. Apprendre à supporter les inévitables frustrations dans le jardinage peut aider à mieux accepter celles qui surviennent dans la vie quotidienne. »

Sur le plan de la forme, le jardinage a également tout bon. « Le jardinage fait travailler tous les principaux muscles du corps (bras, jambes, épaules, abdomen, cou et dos), précise le Réseau canadien de la santé. En raclant, creusant et plantant, vous n’arriverez peut-être pas à vous sculpter une silhouette de déesse ou de jeune premier (quoi que), mais vous ferez des étirements qui renforceront vos muscles et votre système cardio-vasculaire. Le jardinage améliore également la coordination et brûle des calories : jusqu’à 400 par heure en creusant la terre ou en aérant le compost. » Ainsi, le simple fait de planter des semences permettrait de liquider jusqu’à 160 calories en 30 minutes seulement !

Cultiver son basilic, tailler son rosier… quand on s’affaire dans son jardin, on se connecte à la nature, on mémorise les noms des végétaux, on se situe mieux dans l’espace, on se vide la tête et on fait même du bien à son cerveau et à son coeur. Et oui, une étude menée en Allemagne a montré qu’en jardinant, on réduisait de 30 à 50% les risques de maladies cardiovasculaires. Car en jardinant, on pratique une activité physique qui entraîne une diminution de la surcharge pondérale et une réduction de taux de cholestérol. Ainsi, on réduit les facteurs de risques de problèmes cardiovasculaires. Une bonne nouvelle lorsqu’on sait que ces mêmes maladies sont la première cause de mortalité dans le monde.

Les précautions à prendre.

ecologie_8213_w620Empoisonnement au grand air – Premier de la classe des loisirs, le jardinage le serait aussi d’un point de vue sanitaire s’il n’avait pas la fâcheuse tendance à avoir la main lourde sur les pesticides, engrais et autres auxiliaires du jardinage grands ennemis de la santé comme de l’environnement. Aujourd’hui, la moitié des jardiniers amateurs ont recours aux produits en « cide » de manière régulière.

Si le nombre de matières actives autorisées pour le jardinage est plus restreint que pour les agriculteurs (115 matières actives sont fréquemment utilisées pour la composition de 500 produits « autorisés en jardins amateurs »), elles n’en demeurent pas moins dangereuses pour l’environnement. Car le jardinier du dimanche a la fâcheuse tendance à désherber chimiquement une surface imperméable – une allée gravillonnée, le pied d’un muret, un trottoir – et donc à laisser ruisseler sur le sol les matières actives jusqu’aux fossés les plus proches.

Pour aggraver son cas, il rince souvent son pulvérisateur à l’eau claire au-dessus d’un évier ou d’une voie d’écoulement des eaux en oubliant qu’après la pelouse, le fossé, le réseau d’eau d’égout, l’évier… il y a ou une rivière ou une nappe souterraine. Résultat : un quart de la pollution des eaux de surface et des nappes souterraines provient du jardinage amateur.

Heureusement, les jardiniers amateurs sont de plus en plus écolo  : économiser l’eau au jardin, planter des espèces locales, semer une prairie fleurie, faire un compost, améliorer leur sol en respectant l’environnement…

Et vous plantez vous écolo ?


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