Les minis boobs… C’est tout mimi non ?

L’entrée en 6e fut une suite de petits traumatismes que tout le monde a probablement connu : les pompes à talons compensés, des filles répétaient leur super « choré » à la récré et on apprenait que le sport est une vraie matière. Mais surtout, qui dit sport dit vestiaires. Et quand on se déshabille au milieu de ses petites camarades, on remarque bien que quelque chose cloche : au delà de la simple brassière, certaines portent déjà des soutien-gorges. Des quoi ? Zut, à croire que ça leur a poussé pendant les grandes vacances : ces choses n’existaient pas l’année dernière. Après une vérification de son côté, le constat est sans appel : quelque chose nous disait  que c’était pas demain la veille que notre voisin de derrière allait nous dégrafer notre soutien-gorge en cours de maths. Un long chemin nous attendait encore…

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Quand les autres s’en rendent compte

Sous les tee-shirts et les débardeurs de notre meilleure copine de l’époque se dessinaient des seins plutôt gros pour son âge ; à côté d’elle on faisait pâle figure. Nous étions les Laurel et Hardy de la poitrine, « c’est toi les gros et moi les petits ». Ou devrait-on dire les inexistants. Car oui, jusqu’à la fin de la 4ème, on a été totalement dépourvue de poitrine. Soit un total de trois ans de vide absolu. Alors points positifs : on faisait faire de belles économies niveau soutien-gorge à ma mère, on n’était point gênée en faisant du sport (enfin, « FAIRE » du sport…) et on échappait naturellement à la vieille blague « DIS CAMION – POUET POUET ».

Cependant, on a aussi subi un grand nombre d’agressions verbales de la part des garçons (toujours eux) en pleine montée d’hormones. On dit bien « subi » parce que oui à l’époque on n’assumait rien de chez rien, en pleine période ingrate où rien ne nous était épargné et où on me rappelait quotidiennement ma non-poitrine. On a donc été qualifiée de planches en tous genres (à bois, à pain, à repasser) de «  deux lentilles sur une plaque de tôle » ou de mini-boobs !!

Heureusement, notre mère essayait de dédramatiser à grands renforts de « À ton âge j’étais pareil ». On prenait un air convaincu, avant de retourner regarder mon profil dans le miroir et d’invoquer Sainte-Loches pour qu’un miracle se produise pendant la nuit.

Si t’es fière de tes petits seins tape dans tes mains !

Le miracle ne s’est pas produit en une nuit, mais à la veille de notre entrée en 3ème pour certaines d’entre nous. Seulement, les seins de mes copines avaient bien continué à se développer et on accumulait toujours autant de retard. Au bout du compte, c’est bien à notre  arrivée au lycée un an plus tard et la descente de la pression sociale qu’on a  ressenti qui nous a fait relativiser notre complexe. Si on a arrêté de stressé sur beaucoup de chose : le style vestimentaire, nos notes en maths…on a aussi largué la pression qu’ on s’était mise sur la poitrine.

Au bout du compte, on affiche un plantureux 75A, une taille qu’on a donc chopé en 3ème et qui depuis n’a pas bougé d’un pouce. Alors pour contrecarrer cette micro-taille et les remarques qu’on pourrait encore nous faire, on a  pris les devants en commençant à en rire, à nous  moquer de cette petite taille et à tourner en dérision tout ce qui avait rapport à ça. La plupart du temps, les gens ne savent pas quoi répondre, paraissent plutôt étonnés qu’on prenne ça comme ça alors que dans leur esprit avoir une petite poitrine est un complexe, et quand on a un complexe on en cause pas. On en a fait une force et on ose dire : qu’on assume.WinterWonderland_web-54-e1430419813471-1000x552

 

Moment clé, on précise quand même qu’on  faisait vachement moins la maligne quand on a  fini par se retrouver pour la première fois dans le noir et dans un lit avec notre copain de l’époque. Cette grande étape de la vie (ton corps change, non ce n’est pas sale) nous a elle aussi aidé à nous assumer de ce côté là car on a  eu la « chance » de tomber sur quelqu’un qui n’en avait pas grand chose à faire d’avoir à faire à un 90D ou à un 75A (on  l’imaginait  déjà en train de rire à gorge déployer avec des larmes jaillissant de ses yeux, à la Looney Tunes).

Le pire c’est quand  vos deux p’tits seins se mettent a pousser chacun de leur côté  et que vous vous retrouvez avec un plus gros que l’autre…évitez de le faire remarquer a votre copain : « regardes j’en ai un petit et un gros » ou alors attendez-vous a cette réponse :  «  non ma puce! un petit et un tout petit »…humourrrr !!

La conclusion sera donc la suivante : finalement le tour de poitrine est loin d’être aussi important qu’on voudrait nous le faire croire. Si le passage de l’adolescence est forcément un peu corsé (mais « C’est l’histoiiiire de la viiiie »), il faut que le reste soit vachement plus détendu de l’élastique. NON le mec que tu viens de croiser dans la rue n’a pas fait une fixette sur ta non-poitrine (en fait il te regardait dans les yeux mais ça t’y as même pas fait gaffe) ; NON la nana à la piscine ne sourit pas parce qu’elle se moque de toi (juste que ton maillot est vachement mignon).

Et surtout : NON ton mec ne va pas te quitter parce que tu dépasses pas le bonnet A. Si il ose te faire une réflexion, un conseil : fuire. Vite. Parce que les mecs qui n’en ont rien à carrer de ton tour de poitrine, crois-moi, ils existent bel et bien !

Les avantages d avoir une petite poitrine :

  • On peut se permettre tous les décolletés ! En V, en U, en O (tout l’alphabet quoi!), quand on a des seins taille XS, on peut mettre en valeur notre (absence de) poitrine sans aucun problème ; tout ce qu’on risque, c’est d’avoir l’air androgyne. Par contre, avec un 95C et un grand décolleté, vulgos’ attitude assurée.
  • On nous écoute ! Quand on fait un petit 90A, on n’aura JAMAIS à dire à un homme au resto « regarde moi dans les yeux ». Incroyable, mais vrai : au lieu de se perdre dans notre décolleté, il va écouter ce qu’on dit, remarquer notre finesse d’esprit, et rire à notre blague au bon moment. Alléluia…Bon, s’il a l’air focalisé sur autre chose, c’est peut être qu’on a un bout de persil coincé entre les dents, mais ça c’est une autre histoire…
  • On a du choix question soutif’ et en plus on fait des économies… Est-ce que vous avez déjà vu le prix des soutiens-gorges grande taille ? La prochaine fois comparez les prix entre les différents bonnets … nous au moins on ne se ruine pas, et on peut être sûre que notre collection de sous-vêtements est bien plus variée et garnie que celles qui font un 95E …
  • On subit moins de préjugés. Avec un petit 80B, personne au boulot n’osera affirmer qu’on a eu notre augmentation à la force de notre décolleté. Et au quotidien, on subit moins de regards et d’attitudes malsaines et déplacées. Et oui, malheureusement, l’homo sapiens n’est pas encore assez évolué pour laisser la femme à grosse poitrine tranquille…celles-qui-n-en-ont-pas-keira-knightley-2782938ukmva_2041
  •  Et ils ne veulent jamais s’échapper ! Quel est le point commun entre Janet Jackson, Sophie Marceau ou encore Jennifer Lawrence ? Elles ont toutes vécu un « nipplegate », ou en VF un scandale à cause d’un sein trop gros ou trop engoncé qui a fini par se faire la malle de leur robe à une première. Pendant ce temps la, notre petit 80B reste bien tranquillement à l’abri dans notre robe bustier…
  • C’est aussi hyper fashion : Kate Moss, Cameron Diaz, Mila Kunis, Gwyneth Paltrow et la liste est longue. Et grâce à vos petits seins, vous avez la chance de faire partie de ce restreint comité de femmes sexy …Defile-de-mode-haut-transparent-fashion-7
  • Zéro soutien-gorge, c’est possible. Quel est le comble de la femme libérée ? Se balader dans la rue sans soutien-gorge ! Quel plaisir, quel sentiment de liberté, quelle extase béate que d’aller chercher sa boîte de raviolis sans ce dessous qui nous engonce. Impossible à réaliser avec des gros seins, qui auraient trop tendance à subir la loi de la gravité…
  • On peut faire du sport sans se faire mal. LOL. Bon, ok, pour toutes celles qui trouvent que pouvoir faire du sport sans se mettre un « coup de poitrine » n’est pas un bon argument, disons plutôt qu’avec des petits seins, on a globalement une meilleure posture, moins de problèmes de dos, de buste, de tensions dans les épaules ou la nuque. Et on peut participer à un concours de corde à sauter sans aucun risque…
  • On est plus « réceptive » aux caresses. Et oui, malgré ce que l’on pourrait croire, les petits seins sont bien plus sensibles que les grosses poitrines. C’est prouvé par une étude américaine d’abord ! Alors petits seins + Chéri un tant soit peu dégourdi = jackpot !

Il est 1 commentaire

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  1. Sandra

    Votre article m’a bien fais rire ! haha
    ça redonne vraiment confiance en soi;) Votre site web est vraiment pas mal et la diversité de rubrique fait qu’on a plaisir à lire vos articles
    bonne continuation à vous


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