Voilà pourquoi il faut se démaquiller avant d’aller au lit !

C’est une règle d’or qui est répétée et répétée par tous les professionnels. Dormir sans se démaquiller est très mauvais pour la peau, on le sait ! Mais pourquoi exactement ?

Le plus sûr moyen de bien vieillir ? De bons gènes et… un bon démaquillage. Il serait LE geste jeunesse qui bat tous les autres. Et si on s’ymettait vraiment ?

Voici quelques excuses qu’on entend trop souvent  :  « A quoi ça sert, je ne me maquille pas ! » ; « Le soir, je suis tellement fatiguée que je m’endors sur mon canapé, alors, le démaquillage… »

Un état des lieux peu brillant car beaucoup de femme ne savent pas se démaquiller. Il y a celles qui ne le font pas bien ou ne le font pas au moment adéquat (le soir, impérativement), celles qui n’utilisent pas les bons produits, celles qui ont oublié comment on fait…. Bref, avant de dépenser l’équivalent d’un sac Louis Vuitton  dans des potions anti-âge, il est temps de revoir ses classiques.

Pourquoi une peau «propre» vieillit-elle moins vite ?

Parce qu’elle est moins sujette aux micro-inflammations, phénomène aujourd’hui montré du doigt par les scientifiques comme le    grand responsable du vieillissement. Les corps gras et les polluants génèrent de l’oxydation et de l’inflammation. En plus, ils altèrent la fonction barrière de la peau qui se déshydrate, se sensibilise et devient encore plus vulnérable aux agresseurs.  Un vrai cercle vicieux. Si on oublie de se démaquiller une fois, ça n’est pas catastrophique, mais si systématiquement on se couche avec la peau encombrée, le teint se ternit et le visage se marque plus vite.

L’autre intérêt du démaquillage, c’est le massage qui l’accompagne. Il améliore la microcirculation, donc la nutrition et l’oxygénation cellulaires. Au même titre qu’une alimentation saine et équilibrée, le démaquillage fait partie des réflexes quotidiens qui favorisent la jeunesse de la peau.

Pourquoi est-il si important de se démaquiller chaque soir ?

En réalité, on devrait parler de démaquillage-nettoyage, car  même si on ne se maquille pas (on en voit venir certaines !), faire peau nette le soir est indispensable. C’est la nuit que la peau travaille à sa réparation, à sa régénération et, pour cela, elle  ne doit pas être déconcentrée par une couche d’agresseurs : les SPF des crèmes solaires ou de jour très irritants si on ne les retire pas ; les particules métalliques volatiles ultra polluantes qui se collent sur la peau ; les poudres et pigments des fards qui entravent la respiration… L’hygiène est la base de la bonne santé, c’est par elle qu’on solutionne de nombreux problèmes, et la peau n’échappe pas à cette règle.

Bien nettoyer son visage des impuretés superficielles est donc bien le geste numéro 1 pour éviter les dysfonctionnements cellulaires. Comme, par exemple, une sensibilité accrue ; une impression de peau plus sèche qu’elle ne l’est naturellement ; des pores dilatés alors que la peau n’est pas de nature grasse. Le démaquillage doit être abordé comme un geste de soin réel et profond.

Pourquoi seul le duo lait + lotion a-t-il l’aval des pros ?

Parce que la texture du lait est la meilleure pour émulsionner les fards et/ou les impuretés, sans être abrasive ni déstabiliser l’équilibre cutané. La raison : le lait se rapproche au plus près du film présent à la surface de la peau, constitué de sébum et de sueur.  Le lait idéal doit aussi respecter le pH de la peau faiblement acide, posséder des actifs émollients, hydratants, apaisants. Bref, posséder une formulation au top niveau. A en croire les pros, on devrait investir autant d’argent dans un démaquillant que dans une crème anti-âge. La lotion, elle, sert à éliminer les résidus de gras qui persistent    sur la peau après le rinçage à l’eau. Pour être parfaitement efficace, elle doit être choisie dans la même ligne que le lait, les deux produits ayant été conçus pour se compléter. Aucune peau, même grasse, n’échappe à ce régime : le lait détache les squames, apporte de l’émollience, respecte le film hydrolipidique, des propriétés que réclament aussi les peaux à tendance séborrhéique.

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Quelle est la bonne gestuelle ?

Du bout des doigts, on masse doucement son démaquillant sur une peau bien séchée (en évitant les yeux), au minimum une minute.  Il faut toujours aller du cou vers le haut du visage et du nez vers les oreilles pour ne pas traumatiser les tissus. A faire suivre d’un premier rinçage à l’eau. Puis on recommence avec le lait. La première étape sert à éliminer   les impuretés superficielles, le maquillage ; la seconde à dissoudre des toxines plus profondes. C’est pour cela que le massage doit être appuyé (ce qui ne veut pas dire brutal). Re-rinçage à l’eau avec les mains ou le coton.

Les éponges et gants de toilette sont généralement trop agressifs et, s’ils ne sont pas lavés tous les jours, deviennent des nids à bactéries. L’étape finale : l’application de la lotion au coton ; Les grands cotons indiqués pour les fesses de bébés, ce sont les plus doux du marché. Comment savoir si la peau est nette : le dernier coton utilisé doit être immaculé.

Quels sont les bénéfices rapidement visibles ?

Dès la première semaine, la peau retrouve de l’éclat, le teint est plus clair, plus frais. Et cela sans rien changer à sa routine soin. Tentant, non ? Autre avantage, en se démaquillant convenablement, ce qui veut dire en respectant l’écosystème cutané et non en décapant la peau, on gagne en confort et on est moins contrainte de suralimenter son épiderme avec des couches épaisses de crème ou d’investir de l’argent dans des sérums hors de prix. Cela rend aussi les produits cosmétiques appliqués après plus efficaces. En clair, investir dans un bon démaquillage conduit aussi à faire des économies sur ses produits de soin.

Que penser… Des nettoyants moussant à l’eau ? 

Ils ne sont pas du tout adaptés au film hydrolipidique cutané. Seule exception : en été, ils sont redoutables pour ôter la crème    solaire qui s’accroche à la peau. Mais on fait toujours suivre d’un lait et d’une lotion, un rituel en trois étapes, donc, à la japonaise.

Des huiles démaquillantes ?   

Elles ne se justifient qu’en cas de maquillage hyper épais, type make-up de studio. Dans ce cas, l’huile s’utilise avant le duo    lait-lotion, mais jamais seule. On préfère les formules aux huiles végétales plutôt que minérales (repérer sur les étiquettes « paraffinum liquidum»), qui risquent d’encrasser les pores.

Des eaux micellaires ?    

On les adore, parce qu’elles sont super pratiques, mais il va falloir lever le pied et ne les utiliser qu’occasionnellement. Trop aqueuse, trop loin de la qualité de la peau, trop détergente, l’eau micellaire ne remplit pas les fonctions idéales du démaquillant. A réserver pour les soirs de grosse flemme.

Des lotions exfoliantes ?  

Utiliser un tonique à l’acide salicylique ou glycolique en fin de démaquillage est très bien vu aux Etats-Unis. Chez nous, il est jugé trop agressif. A moins d’avoir une prescription de son dermato, on évite au quotidien et on ne l’utilise qu’en cure « éclat ».


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