Une villa tropical au Brésil

Trancoso se trouve dans la province de Bahia. Le nom résonne un peu comme « tranquille » et c’est ce que les gens recherchent ici, la sérénité… comme le designer Serge Cajfinger, qui habite une maison très simple mais belle.

Trancoso, Bahia, Brésil. Le nom de l’endroit a commencé à être connu, les journaux en ont parlé, et quelques personnes y sont restées. Hier isolé du monde, sans routes ni électricité, cet authentique village de la côte brésilienne a conservé sa simplicité bohème. Les « nativos », toujours innombrables indiens locaux, au bout de ce monde apparemment paradisiaque (1120 km au nord de Rio de Janeiro, 1h au sud de Porto Seguro… cette place se gagne). Pour Serge Cajfinger, qui y a construit une maison de vacances, c’était l’anti-Saint-Tropez, où posséder une maison était le rêve du Français, né à Lille et ayant grandi au Brésil jusqu’à l’âge de 14 ans. Cela fait quelques années qu’il a vendu sa marque, Paule Ka, et a quitté le monde de la mode pour partager son temps entre Rio de Janeiro et Paris. « La nature luxuriante ici est encore sauvage, la plus belle mer du monde et les vues de ce domaine à couper le souffle. J’ai pris une décision en une minute. En six semaines, le projet était terminé. Grâce à l’efficacité des artisans locaux, rien n’est impossible pour eux, j’ai conçu la plupart des meubles en trois jours, au millimètre près. Ils les ont rendus parfaits. Problème d’yeux ! Quant aux robes.. J’ai toujours voulu faire de la mode et de la construction. Créer et construire, une pièce de vêtements qui allie ces deux fonctions, et aujourd’hui je me lance avec une grande joie dans le projet de maison. Ici, dans cet espace de 75 mètres carrés, il a fallu tout refaire, créer trois chambres et trois salles de bain. Je collectionne les maisons et j’aime les partager en famille et entre amis. »

Il crée de nouveaux meubles, des lits, des consoles, des tables à partir de bois de récupération ; il complète la décoration avec des fauteuils anciens, des objets collectés au fil du temps, comme des miroirs indiens tissés en coton ou des paniers, ou des tapis en fibres tricotées ; en bref, il a interprété l’endroit comme une scène de film. Il s’immerge dans la nature, la musique et la nourriture. Il n’a pas besoin d’aller bien loin : sur la place du village autour de l’église, le quadrado, carré en principe mais plutôt rectangulaire ici, est l’héritage des colons portugais. Là, on jouait au « futebol », pieds nus, des gargotes préparaient des plats typiques à base de poisson, et des lanternes étaient allumées sur les manguiers. La vie est douce.


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