Rencontre avec Heimana FLOHR, le son dans la peau

Heimana FLOHR

Fasciné depuis son plus jeune âge par le monde de l’audiovisuel, Heimana FLOHR est aujourd’hui diplômé ingénieur du son.

Fort d’expériences et de réalisations en France puis au Fenua, le jeune homme s’est enrichi dans ce domaine. D’ailleurs, on note surtout sa participation à la réalisation du film « Au large d’une vie », de Claire SCHWOB.

Un jeune homme qui ne manque pas de motivation ni de passion pour la musique, le cinéma, la télévision, les spectacles… Mais ce qu’il préfère, c’est la création. Heimana a la chance de travailler et partager avec des artistes et des réalisateurs dans son propore studio d’enregistrement. Ici, c’est également le monde artistique

Aujourd’hui, Heimana fait tout pour que cette passion pour l’audiovisuel en devienne son métier, son rêve, sa vie. Il nous raconte.

Heimana FLOHR, ingénieur du son

Ia ora na Heimana, peux-tu te présenter ?

Ia Ora na, je m’appelle Heimana FLOHR, j’ai 27 ans et je suis diplômé « ingénieur du son » de la SAE de Paris.

Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Alors, j’ai un parcours assez spécial. Après l’obtention de mon bac Scientifique, j’ai obtenu ma licence de Science de la Vie et de la Terre à l’université de la Polynésie Française. J’ai poursuivi mes études en master Bio- informatique en France, à l’université de Paris Sud 11, avant de tout arrêter pour enfin m’inscrire à la SAE de Paris, en formation « Audio Engineering Diploma » et faire ainsi de ma passion, mon métier, mon rêve, ma vie.

Concrètement, en quoi consiste le métier de preneur de son ?

Le métier de preneur de son consiste, comme son nom l’indique, à capturer un son, en extérieur ou en intérieur, de la façon la plus optimale possible, afin d’avoir un son de bonne qualité.

Quels sont les facteurs qui t’ont motivé à te lancer dans ce domaine ?

Je crois que c’est un tout. Depuis tout petit, j’ai toujours été fasciné par le monde audiovisuel : la musique, le cinéma, la télévision, les spectacles et puis, en grandissant, ma fascination n’a fait qu’augmenter et je me suis dit : « S’ils peuvent le faire, pourquoi pas moi ? ».

Que préfères-tu dans le travail que tu fais ?

La création. Oui, je ne suis pas seulement preneur de son, j’ai aussi un studio d’enregistrement où j’ai la chance de travailler avec des artistes, des réalisateurs où chacun a son monde artistique. Mon rôle à moi consiste, à travers le son, à pouvoir interpréter ce qu’ils recherchent et à le faire ressortir auditivement.

D’où te viennent tes inspirations ?

Je ne sais pas, ça peut venir de n’importe quoi.

Quelles sont les difficultés que tu peux rencontrer dans ton travail ?

Dans le travail de preneur de son, la grosse difficulté est le son ambiant, c’est à dire tous les sons autres que ceux que tu veux enregistrer, ceux qui ne nous intéressent pas. C’est souvent difficile de l’isoler, donc il faut savoir anticiper et éviter au maximum de le capturer.

Peux-tu nous parler de tes réalisations ?

« Au large d’une vie » un film de Claire SCHWOB, où j’ai eu la chance d’être assistant son d’un ingénieur du son venu de Paris. J’étais à la perche.
« Taura », une musique qui a rassemblé une quarantaine d’artistes locaux que j’ai eu la chance d’enregistrer dans mon studio d’enregistrement.

J’ai réalisé d’autres projets audiovisuels qui sortiront bientôt.

Quels sont les projets sur lesquels tu as travaillé, qui t’ont le plus marqué ?

En France, j’ai eu la chance de pouvoir enregistrer une multitude de différents styles de musique. Cette variété de styles m’a beaucoup enrichi musicalement et surtout auditivement. De plus, je faisais aussi de la post production sur certaines séquences de films comme « L’âge des glaces », « Terminator » et d’autres encore. Bien évidemment, c’était dans un but purement scolaire, mais j’ai remarqué que j’aimais beaucoup ça.

A Tahiti, « Au large d’une vie » a été pour moi une grande opportunité de pouvoir rencontrer des techniciens confirmés et d’en apprendre du monde du cinéma. C’était mon premier moyen métrage.

Enfin, je terminerai par le projet musical « Taura », un énorme projet d’enregistrement studio où j’ai dû enregistrer une quarantaine d’artistes et mixer 200 pistes audio. Cela m’a pris 2 mois de travail intensif.

Que conseillerais-tu aux jeunes qui souhaiteraient également se lancer dans ce domaine ?

Si tu veux te lancer dans ce domaine, il faut surtout et avant tout que tu aies confiance en toi et dès à présent te dire que, tes oreilles, tu dois les protéger au maximum ! Hahaha !

Questions de fin d’interview :

Un film préféré ?

Ouh lala, j’en ai trop ! Sinon, j’aime les films DISNEY !

La musique que tu écoutes en ce moment ?

« How great is our God » de Chris Tomlin

Ta devise ?

Psaume 23 :1 « L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. »


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