La Petite Meller, le nuovo jazzy-pop qui donne envie de bouger son « booty » !

“Née à Paris d’une mère française et d’un père polonais, Petite Meller grandit auprès de sa grand-mère, au contact d’une combinaison de musiques Europop, de jazz comme Dizzy Gillespie, ou de chanteurs comme Aznavour ou Gainsbourg” peut-on lire dans la bio de Sivan Eva Meller alias Petite Meller.

La Lolita de 28 ans a ensuite passé son adolescence à Tel-Aviv où elle a étudié la philosophie, avant de s’envoler pour New York, où elle a rejoint Terry Poison en 2006. Un groupe israélien qui a joué dans les plus grands festivals (Rock en Seine, Sziget, SXSW…) et fait les premières parties de Depeche Mode et Mark Ronson, mais que Petite a fini par quitter : “On faisait de l’électro et ce n’était pas vraiment mon genre de musique. Je sentais qu’il fallait que je revienne à mes origines, à la chanson française, au jazz, aux sonorités africaines… J’ai commencé à faire ma propre mixture. C’était très difficile de partir, mais je devais le faire pour ma musique.

New York est une ville magique et m’a fait réaliser tout ça. Il fallait que je la quitte” Sa musique, elle la définit comme “un nuovo jazzy-pop”.La Franco-Polonaise a donc quitté la Grosse Pomme pour s’installer à Londres depuis un an et demi où elle a signé sur le label Island (Barclay). “Baby Love”, son plus gros succès, sorti en janvier dernier, comptabilise presque 2 millions de vues.

Une chanson qui nous met la patate et nous donne envie de bouger notre booty comme Beyoncé.

Danser pour oublier que l’on a le cœur en miettes… “Personne ne se doute que c’est une chanson triste. Je ne sais pas si les gens ont remarqué, mais dans certaines scènes de la vidéo, on voit des filles qui ont le cœur brisé. Comme moi, quand j’ai écrit la chanson” nous confie l’artiste en interview.J’espère que mes chansons vont les aider à aller mieux. Mes chansons sont tristes et joyeuses à la fois, comme Baby Love”.

Avec son air mutin, son attitude décalée et son univers fantasque, ses joues overblushées et ses couettes blondes mal tressées, la babydoll nous séduit avec sa voix angélique. Et attention, ne lui parlez pas de personnage : “Petite Meller, ce n’est pas un personnage, c’est moi-même. Je ne suis pas une Lady Gaga ! Je ne cherche pas à cacher quoique ce soit ou à me donner du style. Je suis vraiment comme ça.”

Elle parle de son amour pour Sigmund Freud et la philosophie, qu’elle étudie encore : “Je me nourris beaucoup de philosophie. Freud, Jacques Lacan, Gilles Deleuze… Pour moi, la philosophie française est la meilleure !” Petite Meller est passionnée de musique, de philo, mais aussi de cinéma français et italien. Dans Baby Love, elle rend hommage à Brigitte Bardot dans “Et Dieu… créa la femme” ; dans Icebear, elle s’est inspirée du travail de Andreï Tarkovsky et Ingmar Bergman ; dans Backpack, à Jean-Luc Godard avec “Pierrot le fou” et à Henri-Georges Cluzot avec « L’enfer » avec Romy Schneider. “On a tourné le clip à Garabit, un petit coin secret dans le Sud de la France. Il y a un pont rose réalisé par Eiffel.”

Le premier album de Petite Meller, “Milk Bath”, sortira en octobre 2015 : “Car le lait maternel est la première et la plus importante des choses qu’on absorbe quand on vient au monde. Ce lien qui se crée avec la mère crée toute la relation que l’on a ensuite dans le monde”. Ses projets ? “Faire encore plus de vidéos, voyager encore plus pour faire découvrir ma musique au monde et aider les gens à aller mieux, à les rebooster avec ma musique. C’est ma mission : aider via ma musique.”


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