Sufjan Stevens et Angelo De Augustine annoncent l’album en collaboration « A Beginner’s Mind ».

Sufjan Stevens a annoncé un nouvel album en collaboration avec Angelo De Augustine, son collègue du label Asthmatic Kitty. Intitulé A Beginner’s Mind, l’album sortira le 24 septembre. En guise d’avant-première, le duo a partagé deux chansons : « Reach Out » et « Olympus ».

A Beginner’s Mind a vu le jour après que Stevens et De Augustine se soient rendus dans la cabane d’un ami dans le nord de l’État de New York pour un mois sabbatique consacré à l’écriture de chansons. « En regardant un film pour se détendre après chaque journée de travail, ils ont vite constaté que leurs chansons reflétaient les films et ont commencé à étudier sérieusement cette connexion. »

L’album qui en résulte est composé de 14 chansons (vaguement) basées sur des films populaires (pour la plupart), qu’ils soient de qualité supérieure, inférieure ou intermédiaire. Ils ont écrit en tandem, une personne écrivant un couplet, l’autre un refrain, enchaînant les progressions d’accords et les paroles bon gré mal gré, finissant souvent les phrases de l’autre dans le processus. Un montage et une réécriture rigoureux ont suivi. Le résultat est moins une « exégèse cinématographique » qu’une « enquête philosophique décousue » qui permet aux chansons de s’associer à volonté. Les points de l’intrigue, les résumés de scènes et les personnages principaux sont souvent remplacés par des interpolations ésotériques qui posent la grande question suivante : qu’est-ce que cela signifie d’être humain dans un monde brisé ?

Stevens et De Augustine ont tout écrit avec un sens délibéré du shoshin – le concept bouddhiste zen qui a donné son nom à l’album et qui leur a permis de rechercher et d’écrire sur une inspiration improbable, sans idée préconçue de ce qu’un film avait à dire (The I-Ching et Oblique Strategies de Brian Eno ont également servi d’incitation en cours de route). Les films sont devenus des incitations rhétoriques, et les auteurs-compositeurs ont laissé leurs réactions et leurs instincts créatifs gouverner leur processus. L’objectif sous-jacent était l’empathie et l’ouverture, sans jugement : observer avec les yeux d’un enfant.


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