Le constructeur aéronautique Airbus a déposé récemment un brevet pour un nouvel avion supersonique capable d’atteindre une vitesse 2 fois supérieure à celle du Concorde.
Il semblerait que le groupe Airbus veuille faire revivre l’avion commercial supersonique. A la mi-juillet, deux sociétés qui font partie du groupe, EADS France et Astrium SAS, ont déposé un brevetau Bureau américain des patentes et des marques concernant « un véhicule aérien ultra-rapide ».
Airbus : Londres – New-York en 1 heure !
Le Concorde, fleuron de l’industrie aéronautique à son époque, fruit de la collaboration entre les sociétés françaises et britanniques et premier avion commercial supersonique, avait été mis à la retraite en 2003 à cause, entre autres, d’un coût d’exploitation trop élevé. Il volait à une vitesse de 1.224 km/h et pouvait traverser l’Atlantique en 3h30. Ce nouvel avion supersonique pourrait lui relier Londres à New-York en 1 heure ou encore Paris à Tokyo en seulement 3 heures en atteignant des vitesses 4,5 fois supérieures à celle du son, soit 5500 km/h.
C’est Deepak Gupta, un Youtubeur passionné de brevets et de dépôt de licences qui a déniché le document et publié une vidéo dans laquelle il décrypte le fonctionnement de cet avion supersonique.
3 systèmes de propulsion différents
L’engin ressemble plus à une navette spatiale qu’à un avion commercial tel que nous les connaissons actuellement. Il dispose d’une aile triangulaire disposée sur le dessus de la carlingue. La cabine est plutôt étroite, proposant seulement 2 rangées de 2 sièges, séparées par une allée.
L’avion disposerait de 5 réacteurs. Deux turboréacteurs sont placés sous la carlingue, ils se rétractent une fois le décollage effectué. Une fois l’avion arrivé à une certaine altitude, un moteur de fusée prend alors le relais pour amener l’avion en position verticale à 35 000 mètres d’altitude. Puis il reprend sa position horizontale et 2 statoréacteurs, placés sous l’aile delta propulsent l’avion à sa vitesse de croisière.
Le document comporte 17 pages, expliquant plus en détail le fonctionnement de l’avion et décrivant les différentes technologies utilisées pour faciliter les manœuvres et stabiliser l’appareil. Toutefois, un tel projet verra-t-il le jour ? Rien n’est moins sûr, même si Tom Enders, le PDG d’Airbus, affirmait en 2005 qu’ »un jour, on pourra connecter Paris et Sydney en trois heures« .
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