Beyoncé a surpris tout le monde en dévoilant week-end un nouvel album, Lemonade, sous forme d’un film, dans lequel elle rend hommage à la persévérance des Afro-américaines tout en revenant sur sa vie compliquée au côté du rappeur Jay Z.
Une sorte d’ovni dont le format n’est pas prévu pour satisfaire les passages à la radio, ni dont les ventes ont été préalablement soutenues par la sortie d’un single. Mais Beyoncé est suffisamment populaire pour se permettre cette pirouette : sortir au débotté un album disponible uniquement – dans un premier temps du moins – sur la plateforme Tidal, dont son mari Jay Z possède des parts. Peu avant son lancement, sa version visuelle avait été diffusée sur la chaîne payante américaine HBO.
En parlant du mari justement, il en est beaucoup question dans Lemonade. Mais pas pour louer ses qualités. Ce serait même le contraire. « Tu peux sentir la tromperie / Elle transpire au travers de ton haleine », lâche-t-elle dans Pray you catch me, le premier titre de Lemonade. « Ce soir, je regrette le soir où j’ai enfilé cette bague », ajoute-t-elle dans Sorry, un morceau à charge. Et de préciser « the ten times out of nine I know you’re lying » (les dix fois sur neuf où je sais que tu mens).
Le film s’ouvre d’ailleurs sur des accusations de trahison alors que Beyoncé se pavane à la Nouvelle-Orléans en frappant des voitures pour exulter la rage née des infidélités de son conjoint. « C’est ton dernier avertissement. Tu sais que je t’ai donné la vie », chante-t-elle, en avertissant bien son mari des conséquences de ces incartades: « Tu perdras ta femme ».
Pour ce sixième album studio, Beyoncé s’est aussi entourée de grandes figures de la chanson comme Jack White pour la coécriture de « Don’t hurt yourself » et du rappeur Kendrick Lamar, grand gagnant des derniers Grammy Awards, pour le titre « Freedom ».
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