Un écolodge a été construit au milieu de la jungle au Costa Rica. Il est bénéfique à la communauté et à l’environnement.
Un séjour en pleine jungle dans une réserve privée de 1 000 hectares qui surplombe l’océan Pacifique ? Quelle merveilleuse idée n’est ce pas ? Et elle l’est encore plus si on y ajoute la certitude d’un séjour éco-responsable… Présentation d’un écolodge exceptionnel au cœur de la jungle costaricaine.
Tout au sud du Costa Rica, à la pointe de la péninsule d’Osa, cet eldorado existe. Le Lapa Rios Ecolodge est le pionnier du tourisme durable dans le pays.
Cette aventure a commencé dans les années 90, c’est l’initiative un couple d’américains, Karen et John Lewis, qui ont quitté les États-Unis pour investir toutes leurs économies dans la construction de 17 bungalows luxueux situés dans une végétation luxuriante et sauvage.
Leur objectif ? Protéger la biodiversité exceptionnelle de la péninsule en créant un des premiers écolodges du pays.
Leur projet a été réaliser avec la collaboration des habitants de la région et dans le respect des traditions. Dans le documentaire d’Echo logis qui leur est dédié, Karen explique :
« Nous savions que nous arrivions ici un peu en pionniers et plutôt qu’utiliser du béton par exemple, qui est un matériau lourd, imposant et artificiel, nous avons choisi de respecter les méthodes locales de construction en lui préférant le chaume et le palmier. »
Là-bas, les touristes responsables font de la randonnée dans la jungle jusqu’aux cascades, respirent l’air frais de la forêt en écoutant le chant des quelques-unes des 319 espèces d’oiseaux qui habitent la réserve ou encore font du surf ou du kayak dans un arc-en-ciel de poissons tropicaux. Toutes les activités proposées aident au fonctionnement et à l’entretien de la réserve.
Le Lapa Rios lutte contre le braconnage et contre la plus grande menace de la péninsule : la déforestation. L’écolodge a donc décidé d’agir en développant des actions d’éducation et de sensibilisation à l’environnement.
« Ce qui compte, ce n’est pas la forêt mais l’attitude de chacun envers cette forêt. »
Pendant leur séjour, les voyageurs peuvent participer au programme de reforestation mis en place, qui vise à planter un arbre de Sangrillo, l’une des 37 espèces d’arbres en danger critique d’extinction.
Il ne peut y avoir une véritable conservation de la nature sans tenir compte des habitants. C’est pourquoi, au Lapa Rios, Karen et John se sont engagés à acheter local pour soutenir les petits producteurs et à embaucher et former une main-d’oeuvre, elle aussi locale.
L’éducation joue également un rôle prépondérant dans leur démarche. Leurs actions menées vont de l’intégration des communautés locales au projet grâce à des programmes de formations (anglais, cuisine…) à l’éducation des voyageurs à l’environnement et à la culture locale, en passant par la construction d’une école primaire et des dons de matériel et d’uniformes dans plusieurs écoles de la région.
Aujourd’hui, une servitude de conservation a été élaborée par The Nature Conservancy and Cederena et veille à ce que leur forêt tropicale soit préservée… à perpétuité.
Primé par le Rainforest Alliance pour leurs efforts dans la préservation de l’environnement et de la population, l’écolodge de Karen et de John est également membre des National Geographic Unique Lodges of The World (on en dénombre 24 dans le monde).
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