« C’est si bon » avec Thomas Dutronc, Iggy Pop et Diana Krall

Ce n’est pas tout nouveau, nous partageons avec vous parce que « C’est si bon » !

La réunion improbable de trois artistes qui viennent de trois mondes différents : celui du rock avec Iggy Pop, du jazz avec Diana Krall et du swing manouche avec Thomas Dutronc. Nous connaissons tous, ou presque, la version interprétée par Yves Montant.

Pour connaitre la vraie histoire de « C’est si bon », il faut revenir plusieurs années en arrière…

En 1940, Maurice Chevalier entreprend une vaste tournée destinée à redonner le moral aux Français ; malheureusement, il n’a aucune nouvelle chanson à son répertoire. Conscient du talent de son pianiste Henri Betti, qui l’accompagne depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, il le pousse à composer. Ce que Betti n’a encore jamais fait ! Pendant des jours, des semaines, Betti se creuse les méninges pour satisfaire son employeur et ami, obsédé par l’incapacité de “pondre une ritournelle”. Et puis, un matin, dans son bain, l’inspiration lui vient. Il avait eu le “déclic”: à l’âge de 51 ans, il se sent enfin capable de composer !

Henri Betti avoue que la musique de “C’est si bon” ne lui a guère pris longtemps pour la composer : en vacances à Nice en juillet 1947, il s’arrête devant un magasin de lingerie féminine… et l’introduction, les neuf premières notes de la chanson lui viennent à l’esprit. Il les inscrit sur la feuille de papier à musique qu’il a en permanence en poche !

Après une partie de cartes avec des amis, il rentre chez lui, se met au piano… et achève le “tube”. De son propre aveu, il ne s’agit que d’une chanson “comme une autre”; à aucun moment, il ne pressent qu’elle fera le tour du monde et sera reprise par une multitude d’interprètes !