Dans sa dernière exposition en solo, What Befell Us, l’artiste californienne Tiffanie Turner explore les notions de vieillissement, d’imperfection et de périssabilité. Les grandes fleurs, telles que les dahlias, les roses de jardin, les ranunculus et les tournesols, sont faits de papier crêpe italien et mesurent plusieurs centimètres de diamètre. Alors que dans son travail précédent Turner s’efforçait de trouver le phénotype idéal pour chaque fleur, dans What Befell Us l’artiste pousse au-delà de la perfection pour étudier notre relation aux défauts.
L’artiste est également fortement motivée par l’importance des changements climatiques et des risques environnementaux dans sa nouvelle exposition. Elle s’inquiète de voir les humains lutter contre les effets néfastes du plastique et des agents de conservation sur la terre, des dégâts irréparables contre lesquels nous sommes impuissants. Elle explique :
Lorsque j’ai commencé à choisir mes modèles pour cette exposition, au lieu de rajouter des imperfections sur ces fleurs, j’ai cherché des fleurs qui sont belles, même si elles ne sont pas parfaites. Chacune est « imparfaite », mais elles sont indéniablement toujours belles. Pourquoi continuer à essayer de créer plus de beauté, pourquoi ne pouvons-nous pas simplement nous contenter de la beauté dans l’imperfection ?
What Befell Us est exposé à la Eleanor Harwood Gallery à San Francisco jusqu’au 15 juin 2019. Suivez les derniers travaux de Turner via Instagram.
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