Wilde, un univers poétique chic !

john-stember-15 (1)

Moehau Aumerand, créatrice de la ligne de vêtements Wilde présente sa toute dernière collection dans la boutique éphémère MayFly Market le 19 et 20 juin.

Son inspiration Boho-chic, elle la doit à ses nombreux voyages  à travers le monde mais surtout au temps passé en Indonésie  ces dernières années. Moehau crée des modèles de robes, de combinaisons, de shorts et de petits hauts pour certains  uniques ou du moins  en série limitée et dans des matières nobles telles que le voile la soie ou le coton.

De nature réservée et discrète,  Moehau imagine un univers Wilde simple, élégant et sensuel, un univers à découvrir absolument.

Parles nous de toi, de ton parcours. Comment es-tu devenue designer ?

Je suis polynésienne d’origine, et globe-trotteuse dans l’âme. J’ai eu la chance de voyager souvent et d’habiter dans différents pays. Lorsque je me suis installée à Bali il y a deux ans, j’ai été séduite par cet environnement où la création fait partie du quotidien. Il y a une réelle effervescence autour de la mode et surtout c’est un pays de tous les possibles. Il faut simplement avoir envie de créer et persévérer.

Depuis combien de temps crées-tu ta ligne de vêtements ?

Depuis deux ans. Quand j’habitais à Bali, je réalisais des collections capsules qui étaient distribuées dans différents points de vente à Tahiti (Les Jules au centre Vaima à Papeete et BlueBungalow au BlueBanana à Punaauia). Aujourd’hui je suis de retour au fenua, et peux donc proposer pour la première fois une collection complète de vêtements pour femmes et même de déco. Plus que des vêtements, j’ai envie de proposer un univers Wilde.

Peux-tu nous parler de tes collections ? Combien en as-tu jusqu’à présent ?

J’imagine mes collections au fil des voyages en observant ce qui m’entoure. Je regarde les femmes, leurs habitudes, ce qu’elles aiment porter,ce qu’elles aiment mettre en valeur…

Pour moi, un vêtement est synonyme de spontanéité, d’amusement et de sensualité. Il n’y a pas de frontière entre les vêtements de jour et de nuit, dès lors qu’il s’agit de se faire plaisir et de mettre en lumière sa féminité.

Ma collection actuelle comprend des robes, des combi-short et combi-pantalons, des tops, des pantalons et des shorts. Dans des matières douces et sensuelles comme le voile de coton et la dentelle.

On y trouve aussi des objets coups de cœur que j’ai ramené d’Indonésie qui je trouve se marient à merveille dans le décor tahitien (colliers en coquillages, boites en fibres tressé peintes à la main, objets en bois sculptés..) et des meubles plus imposants (vitrines, consoles…)

Peux-tu nous expliquer le nom de ta marque ? Ce qu’elle évoque pour toi et quel rapport a t-elle avec les vêtements eux mêmes ?

Wilde me vient de plusieurs inspirations qui ont mis du temps à éclore en une seule et unique pensée. Tout d’abord Wilde me vient d’Oscar, l’écrivain anglais, qui est pour moi la figure de l’éternel romantique. Et aussi, la résonance de « Wild » sauvage en anglais. C’est un clin d’œil à mes origines polynésiennes, au rapport sensuel de la femme de chez nous.

Wilde c’est cet heureux mariage !

Quelles sont les matières que tu préfères ?

J’aime les matières douces et légères, agréables au contact de la peau, comme le coton, la soie, les voiles. Et toutes celles qui rendent plus féminines comme la dentelle et la broderie anglaise.

Quels sont les designers que tu admires ?

Coco Chanel et Yves Saint Laurent. Deux icônes de style avant-gardiste qui ont su libérer le corps de la femme en imaginant des vêtements simples et élégants.

Quels sont les critères de l’élégance ?

A mon sens, l’élégance ne dépend pas seulement des vêtements que l’on porte mais aussi de la prestance, de la tenue, de la grâce des gestes, de la façon de s’exprimer, c’est tout une attitude que l’on observe chez une femme, peu importe son origine ou son milieu social.

Comment veux-tu que les gens se sentent en portant ta collection ?

A l’aise et distingués.

Comment as-tu conçu ces collections ? Quel a été ton point de départ et tes inspirations ?

Je ne cesse jamais d’être inspirée, tout ce qui m’entoure est une source d’inspiration potentielle, il suffit de savoir les cueillir ! Je réalise un tas de croquis pendant une période, ensuite je me rends sur les marchés de tissus et selon les matières qui me plaisent, je sélectionne les modèles qui en découleront.

Comment travailles-tu ? Est ce que ces collections te prennent beaucoup de temps ?

L’Indonésie est un pays assez surprenant et donc imprévisible aussi. Les délais sont rarement lisibles, du fournisseur à la confection, nombreux sont les obstacles et les imprévus. Mais entre le moment de l’achat du premier bout de tissu et le packaging des vêtements finis, la période varie entre 2 et 3 mois.

Quels sont tes futurs projets et où peut on se procurer tes vêtements ?

Un défilé ! J’aimerai que les gens puissent voir en mouvement les vêtements, dans l’univers propre à la marque. Je travaille déjà dessus, la date vous sera révélée en temps voulu. En parallèle je souhaiterais faire du Mayfly Market un événement ponctuel, qu’on puisse retrouver deux fois par an.
La collection est disponible le 19 et 20 juin prochain dans la boutique éphémère du Mayfly Market, rue Charles Vienot à Papeete.

Questions de fin d’interview :

Qu’est-ce que tu mets dans ton sac en priorité tous les jours ?

Un carnet noir dans lequel je note tout ce qui me passe par la tête, il me permet de réunir et d’aménager toutes mes idées.

Si tu devais te réincarner,que choisirais-tu ?

Pourquoi pas en Pégaze ? Il peut voler, galoper et prendre des bains !

Un passe temps favori ?

J’aime flâner, peu importe le décor, ça permet de prendre du temps pour soi, ne pas être pressée par quoique ce soit, s’émerveiller, réfléchir, de redynamiser son terrain de création.

La question que nous avons oublié de te poser ?

Moi qui suis de nature plutôt pudique, je pense avoir déjà beaucoup parlé de moi !


Il n'y a aucun commentaire

Ajoutez le vôtre

Laisser un commentaire

Like us!

ou

Inscrivez-vous

à notre newsletter

Merci !