Insomnie : Arrêtez de compter les moutons !

Pour les personnes qui en souffrent régulièrement, l’insomnie peut devenir un véritable enfer. Un cercle vicieux interminable où se côtoient l’inquiétude et l’épuisement. L’insomnie est le trouble le plus fréquemment rencontré et quand il se prolonge, il est des répercussions négatives sur la santé physique et psychique. Il ne faut pas hésiter alors à consulter un médecin.

Quand parle-t-on d’insomnie ?

Une personne sur trois déclare souffrir d’insomnie. Mais seuls ceux qui ressentent les conséquences du manque de sommeil telles que fatigue, difficultés de concentration, irritabilité ou troubles de la mémoire en souffrent réellement.

Les différents types d’insomnie :

L’insomnie d’endormissement : c’est la plus fréquente. La personne se couche à une heure habituelle, et une ou deux heures plus tard, elle n’a toujours pas trouvé le sommeil.

L’insomnie de milieu de nuit : la personne se réveille dans la nuit, une ou plusieurs fois, et a des difficultés pour se rendormir.

L’insomnie du petit matin : la personne s’endort sans problème, mais se réveille vers trois ou quatre heures du matin, et il lui est impossible de retrouver le sommeil.

L’insomnie totale : ce type d’insomnie est beaucoup plus rare. La personne reste éveillée toute la nuit.

On observe également chez certaines personnes une inversion du rythme de sommeil : elles dorment le jour, mais pas la nuit.

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Quelles sont les causes des troubles du sommeil ?

L’anxiété et le stress sont les premières causes d’un mauvais sommeil, ainsi que les facteurs liés à l’environnement (bruit, déménagement, etc.).

Enfin, l’insomnie peut se révéler comme l’un des symptômes d’une autre maladie psychique. L’insomnie de milieu et de fin de nuit sont ainsi caractéristiques des dépressions.

Combien de temps doit-on dormir ?

La durée de sommeil nécessaire pour récupérer varie d’une personne à l’autre : elle est déterminée par les gènes, au même titre que la couleur des yeux ou des cheveux.

Un adulte dort en moyenne sept à dix heures par nuit. Pour certains, cinq heures suffisent, alors que d’autres se sentent fatigués s’ils n’ont pas dormi dix heures. Plus que la quantité, c’est la qualité du sommeil qui importe. Il existe des petits dormeurs satisfaits et des gros dormeurs insatisfaits.

Quand doit-on songer à consulter pour insomnie ?

Le sommeil est fondamental pour notre équilibre, et le manque de sommeil peut avoir des répercussions très négatives sur la qualité de vie ainsi que sur la santé physique et psychique. Il ne faut donc pas hésiter à consulter si l’insomnie se produit régulièrement : plus de trois fois par semaine et depuis plus de trois semaines.

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Les complications de l’insomnie

Une insomnie qui s’installe ne doit pas être négligée. Le manque de sommeil a des conséquences très négatives sur la vie familiale, sociale et professionnelle. La personne qui en souffre peut être entraînée rapidement dans un cercle vicieux.

Souvent, les troubles du sommeil masquent un malaise plus profond, par exemple une dépression. Il est donc important de consulter un médecin.

Quelques conseils pour bien dormir

Une hygiène de vie et des conseils simples favorisent un bon sommeil, ou permettent de le retrouver. Ne pas prendre de boissons stimulantes après 16 heures (café, thé, sodas à base de caféine).

  • Eviter l’alcool le soir : il désorganise le sommeil et provoque des réveils nocturnes.
  • Manger léger au dîner, des sucres lents et peu de matières grasses, par exemple.
  • Garder sa chambre à une bonne température (entre 18 et 20 °C).
  • Choisir un lit pas trop mou, adapté à la taille et au poids du dormeur et de son conjoint.
  • Pratiquer une activité sportive dans la journée, ce qui facilitera l’endormissement. Attention, il est préférable d’éviter de pratiquer un sport après 20 heures, car cela risque de rendre plus difficile l’endormissement.
  • Se préparer au sommeil par des activités calmes, telles que la lecture et l’écoute de musique ou par des petits rituels du soir.
  • Se coucher tous les soirs à peu près à la même heure.
  • Ne pas lutter contre les signes tels que les bâillements et les paupières lourdes, que l’organisme nous envoie lorsqu’il est temps d’aller au lit.

Comment aider une personne qui dort mal ?

Il est important tout d’abord d’inciter la personne à consulter et à parler de ses difficultés. Le conjoint peut apporter une aide précieuse au diagnostic lors de la première consultation. Le partenaire doit essayer de désangoisser la personne insomniaque. Le couple peut aussi choisir de faire chambre à part pendant un temps, jusqu’à ce que les troubles du sommeil aient disparu.

Une personne qui dort mal est souvent anxieuse, ses insomnies ne faisant qu’amplifier ses angoisses. De plus, si ses troubles perturbent le sommeil de son conjoint, elle peut en ressentir de la culpabilité.

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Les traitements de l’insomnie

Lorsque le trouble du sommeil est identifié et que l’hypothèse d’une maladie associée est écartée, le premier traitement consiste à retrouver une bonne hygiène de vie et des conditions d’endormissement optimales. Ensuite, il est important d’essayer d’identifier la cause de ces troubles. Agir sur cette cause sera le premier traitement. Si le stress par exemple est à l’origine de l’insomnie, on essaiera dans la mesure du possible d’en éliminer la cause, de prendre du recul par rapport à ses obligations professionnelles, de tenter de résoudre les conflits. Une aide psychothérapeutique de courte durée peut être bénéfique.

Des activités favorisant la relaxation peuvent s’avérer utiles pour bien dormir : yoga, tai chi, méditation, sophrologie, etc. Certaines personnes font également appel à l’acupuncture pour lutter contre l’insomnie.

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Les médicaments sont susceptibles d’apporter une aide, mais il ne faut jamais les prendre sans avis médical. Le traitement dépendra du type de trouble observé, de sa durée, de sa cause, du contexte. Seul un médecin peut prescrire le traitement qui convient, en tenant compte des symptômes.

Quelles sont les plantes au secours de l’insomnie ?

Les sédatifs pharmaceutiques sont efficaces. Ils ont l’inconvénient de créer parfois une dépendance et de perturber les cycles naturels du sommeil. Sans doute les options naturelles sont également efficaces.

1. Citronnelle Melissa officinalis. La citronnelle, également appelée mélisse est ratifiée pour ses propriétés s »datives et stomachiques. L’action sédative de cette plante est essentiellement attribuée à un groupe d’agents chimiques qu’elle contient, les terpènes. Diverses autres plantes, notamment le gingembre, le basilic et les clous de girofle, sont une meilleure source de certains de ces agents chimiques. Cependant, aucune d’entre elles n’offrent l’alliage spécifique présent dans la citronnelle et ne jouit d’une pareille réputation.

Préparer une tisane à partir de deux à quatre cuillérées à café de plante séchée par tasse d’eau bouillante.

2. La corossol et Complexe à base de plantes. De nombreuses plantes riches en substances chimiques soporifiques n’ont qu’une faible réputation en tant que somnifère dans la tradition populaire, voire parfois aucune réputation du tout. Il s’agit des plantes suivantes : gingembre, avec 11 substances sédatives ; basilic, thym, mandarine et tomate, qui en contiennent 9 chacune ; cannelle, menthe romaine, piment rouge, pour lesquelles on a recense 8, et menthe poivrée, avec 7 substances complexes sédatives.

Source: Redpsy


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