Qu’est ce qu’un voyage écoresponsable ?

MOVING TAHITI

Nous adorons tous nous évader de temps en temps, mais nous commençons à comprendre les répercussions que peuvent avoir nos vacances et nous cherchons des façons plus écologiques de découvrir le monde. Mais qu’est-ce que le voyage écoresponsable ? Et en quoi est-il différent de l’écotourisme ou du voyage éthique ?

La réponse la plus courte est de dire qu’il n’y a pas de différence. Ces trois concepts sont assez semblables, bien que les voyages éthiques renvoient généralement à la façon dont nous interagissons avec les populations et les cultures locales, plus qu’avec l’environnement. Selon la Commission mondiale de l’environnement et du développement, les voyages écoresponsables sont définis comme  suivant : « l’envie de satisfaire les attentes d’aujourd’hui sans compromettre la possibilité pour les générations futures de répondre aux leurs ». Hmm… un peu vague ! On suppose que tout cela signifie que la génération actuelle devrait préserver les ressources et l’environnement pour les jeunes.

L’Organisation mondiale du tourisme donne une définition légèrement plus précise :  « la gestion de toutes les ressources de telle sorte que les besoins économiques, sociaux et esthétiques puissent être satisfaits tout en préservant l’intégrité culturelle, les processus écologiques essentiels, la diversité biologique et les moyens de subsistance ».

C’est à peu près le critère que nous utilisons pour déterminer si un hôtel est écologique – gèrent-ils l’eau, l’énergie et les matériaux de manière durable ? Leur personnel est-il composé d’employés locaux bien rémunérés et bien formés ? Soutiennent-ils l’environnement local avec l’agriculture biologique, la lutte contre les matières plastiques, le recyclage des déchets ou d’autres programmes écologiques ? L’hôtel utilise-t-il des matériaux locaux pour la construction et des entreprises locales pour ses activités ? Heureusement, il y a beaucoup d’hôtels (des plus petits) qui le font.

Mais les voyages écoresponsables ne concernent pas seulement l’hôtel ou l’avion, mais aussi nous-mêmes. Comment voyageons-nous ? Si c’est par avion, est-ce que nous réduisons les kilomètres ? Et comment se comporter lorsque nous arrivons à destination ? Est-ce que nous dépensons de l’argent dans les grandes chaînes hôtelières et les magasins, et ainsi empêcher les habitants de profiter de nos dépenses ? Sommes-nous en train de ruiner les cultures locales en ignorant leurs normes et en exigeant que nos habitudes soient respectées, même dans un pays étranger ? En fin de compte, la définition du voyage écoresponsable commence par nous-mêmes.

Voici 9 points qui définissent fondamentalement un voyageur écoresponsable, certains de ces points peuvent aussi s’appliquer aux éco-hotels et aux agences de voyages.

Le concept des agences écologiques

Vous pouvez commencer par trouver des agences de voyages écologiques pour vous aider à planifier vos vacances. Ils vous conseilleront sur l’essentiel et vous trouveront les meilleures offres disponibles, qui ont le moins d’impact sur l’environnement.

Par exemple, le Tourisme Responsable s’attache à vous aider à planifier vos vacances tout en traitant bien les populations locales et en protégeant l’environnement naturel de cette région. Ils reconnaissent que les voyageurs modernes préfèrent voler vers des destinations lointaines, mais ils s’efforcent de créer un impact positif sur les cultures locales et vivent selon le principe « ne prendre que des photos, ne laisser que des empreintes ».

Il y a beaucoup plus d’agences et de conseillers responsables qui offrent aux voyageurs des solutions et des questions concrètes à poser aux hôteliers sur le développement durable.

Compenser les déplacements.

Et en parlant de compensation, si vous persistez à voyager à travers le monde plusieurs fois par an, soyez gentils avec la planète et compensez les préjudices. C’est facile à faire : chez Atmosfair, par exemple, vous pouvez analyser votre itinéraire pour connaître votre impact individuel sur le CO2 et connaître le coût de compensation de ces nuisances. Vous pouvez même payer en ligne. Ou encore. Vous pouvez contribuer à un projet environnemental, planter un arbre pour compenser vos déplacements.

Prendre les transports en commun

Maintenant que nous vous avons mené à votre destination, il est temps de réfléchir à la façon dont vous pouvez poursuivre vos vacances écoresponsables. Tout ce qu’il faut, c’est un planning des transports publics.

Ce n’est pas si difficile que ça et cela vous épargnera sans doute des factures de taxis locaux. Planifiez votre voyage avec les tramways, les trains, la marche et le vélo, si possible, votre compte bancaire l’appréciera en tout cas !

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Choisir un endroit « vert »

Quant à savoir où vous êtes logé, pourquoi ne pas essayer un AirBnB ou un B&B privé pour contribuer à l’économie locale ? Sinon, recherchez des résidences-écos ou des hôtels ayant une politique de développement durable dans la région. Nous proposons par exemple Aro Ha en Nouvelle zélande ou Bali Zen Resort en Indonésie.

Respecter les gens du coin.

Comme nous l’avons mentionné plus tôt, ce n’est pas tant le tourisme durable ou le tourisme responsable qui est la clé de la réussite. Adoptez donc de nouvelles habitudes de voyage, comme l’achat de produits locaux auprès d’artisans et l’utilisation des expressions linguistiques locales de base. Il s’agit aussi d’être attentif aux gens de la région lorsque vous prenez des photos ; n’oubliez pas de poser la question avant de prendre des photos. Est-ce que ça vous plairait que quelqu’un s’approche de vous et vous prenne en photo ? De plus, n’oubliez pas de faire preuve de respect dans vos discussions si cela fait partie de la culture. Il n’ y a rien de plus moche qu’un Occidental marchandant pour quelques dollars ou même quelques centimes pour un produit – cela ne fait pratiquement aucune différence pour nous, mais pour un petit commerçant, cela pourrait être la différence entre dîner ce soir-là ou non.

Respecter la faune et la flore locales.

Prenez soin de respecter l’environnement. Eviter de cueillir de fleurs sauvages ou de tuer de petites créatures qui entrent dans votre chambre (en fait, il arrive que des lézards ou des grenouilles entrent dans les chambres 5 étoiles de certains endroits tropicaux!), et aussi ne pas jeter d’ordures dans les forêts ou les parcs, le respect de la nature fait de vous un voyageur meilleur – et plus apprécié.

Vous ne deviendrez peut-être pas l’éco-voyageur parfait, mais faire des choix plus judicieux pour l’environnement ne vous aidera pas seulement à vivre une nouvelle culture de manière positive, mais vous permettra de découvrir des merveilles, vous rendra un peu plus local et vous épargnera une mini attaque cardiaque lorsqu’à votre retour vous consulterez votre compte bancaire.

Oublier les attractions animales

Beaucoup de gens pensent que c’est cool de nager avec des dauphins, chevaucher des éléphants ou nourrir des bébés tigres. Bien sûr, c’est un plaisir d’être proche de la nature, mais n’oubliez pas : ces animaux sont tous gardés en captivité. Pensez à la façon dont ils y sont arrivés – ils ont probablement été volés à leur mère – et réfléchissez à la façon dont ils souffrent. Les dauphins ne sont pas destinés à vivre dans de petits bassins ou aquariums, point final. Les éléphants sont torturés pour être « domestiquer » et accepter les touristes sur leur dos. Les tigres sont élevés dans des conditions horribles pour que les touristes puissent caresser leurs bébés – souvent, les adultes sont abattus car certaines parties de leur corps sont utilisées pour la médecine chinoise. Ne contribuez PAS à ces pratiques ; vous ne pouvez pas dire que vous ne savez pas.

Dire toujours NON aux souvenirs naturels

Le corail, l’ivoire, les griffes d’ours, les écailles de tortue… il y a tant, tant de produits naturels offerts aux touristes qui sont non seulement contraires à l’éthique mais souvent illégaux. Résistez à votre envie d’acheter des objets et des produits d’origine animale, aussi beaux qu’ils sont : la réalité est qu’ils diminuent lentement la faune locale et peuvent même contribuer à son extinction.

Se renseigner un peu avant de partir

Durable signifie éthique, n’est-ce pas ? En générale tout le monde parle anglais, puisque c’est une langue internationale, mais comment vous sentiriez-vous si quelqu’un venait vers vous et demandait l’heure en swahili, puis ouvrait des yeux ronds comme des billes… apprenez déjà un peu de swahili » ! Vous pouvez vous familiariser avec les notions de base – même si vous n’apprenez qu’une phrase, comme par exemple « parlez-vous anglais » ?

Ce n’est pas seulement le jargon qu’il faut apprendre : il faut aussi connaitre les pratiques en matière de pourboire. Personne n’aime se faire avoir. A l’inverse, certaines coutumes sont problématiques si on ne les connait pas comme les Japonais, par exemple, qui trouvent le pourboire humiliant. Et les américains qui donnent trop de pourboires (ou alors qui en donnent alors que ce n’est pas nécessaire) cela peut pervertir l’esprît des locaux qui sont, par la suite, plus enclin à exiger de l’argent des étrangers.


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