L’agence de voyage Manureva Tours nous transporte à Rimatara, la plus petite île de l’archipel des Australes bordée d’une couche de sable blanc qui s’enfonce dans une eau turquoise. Cette petite île toute ronde et charmante est minuscule : 4 km de diamètre. Les paysages sont magnifiques, de superbes plages de sable blanc, un récif frangeant, des petites criques ornées de corail fossilisé, quelques petites falaises, tout cela peut être découvert à pied, à vélo.
Manureva Tours vous propose de séjourner à la pension de famille La Perruche Rouge. Les petits bungalows sont décorés par des meubles de style Balinais avec une terrasse offrant une superbe vue.
Vous dégusterez tous les jours un plat traditionnel à base de poissons, de légumes et tubercules sans oublié le jus de fruits frais au petit déjeuner. La Perruche Rouge organise des activités très sympas : tour de l’île en voiture ou à vélos et randonnée à travers l’île avec toutes les explications sur la faune et la flore. La famille vous racontera l’histoire de l’île et ses légendes. Le tressage étant une des activités principale, vous participerez à la confection d’une natte, d’un chapeau ou d’un panier.
A l’intérieur de l’île la végétation est plus dense, le point culminant n’est qu’à 83m mais la vue reste magnifique et les balades agréables. Les pamplemousses, citrons, combawas, goyaves, piments et poussent à profusion, et leur goût sucré et inégalable!
Un peu d’histoire-géo
A 600 km au sud de l’île de Tahiti, Rimatara est une des cinq principales îles de l’archipel des Australes. Marquant la frontière méridionale de la Polynésie française, cet archipel offre à ses visiteurs la vision d’une Polynésie différente. Son climat se rapproche de celui des zones tempérées, en saison fraîche, et de celui des zones tropicales, en saison chaude. Au niveau agricole, cette particularité en fait un des «garde manger» de Tahiti & ses îles. Autre particularité forte : les distances importantes séparant les îles et leurs 6 300 habitants : elles sont disséminées sur un espace océanique long de plus de 1 000 km.
Parmi les îles des Australes, Rimatara est la plus petite de par une superficie de 9 km2. Peuplée sans doute aux alentours du 10-11ème siècle après JC par les Polynésiens, l’île fut «découverte» tardivement par les visiteurs extérieurs, en 1821. Une dynastie de roi et de reine, les Temaeva dirigeait alors la vie des habitants. Cette dynastie fut l’une des dernières à se maintenir dans les îles polynésiennes puisqu’il faut attendre le tout début du 20ième siècle et l’année 1901 pour que Rimatara cesse d’être un royaume. La Reine Temaeva V abandonna son pouvoir au profit de l’administration coloniale française. Rimatara fut ainsi la dernière île de Polynésie à être annexée par la France.
Aujourd’hui, les 780 habitants de Rimatara sont répartis dans les villages de Amaru, – chef lieu de l’île, Anapoto et Mutuaura. Les principales activités sont l’agriculture, la pêche et l’artisanat. L’île est une terre fertile pour la culture des légumes, fruits et végétaux divers. Son artisanat est également très réputé et comme dans de nombreuses îles, la pêche tient également une place importante. La population de l’île est dans une grande majorité de confession protestante. Comme dans tout l’archipel, la religion tient une place capitale dans la vie des habitants.
Jusqu’en 2006, l’île a vécu dans un relatif isolement en raison de l’absence de liaison aérienne. Cela lui a cependant permis de conserver une faune et une flore riches et préservées, notamment au niveau des espèces endémiques. Les traditions et la vie communautaire sont également fortement implantées. Le reo tuha’a pae, langue propre des australes dérivée du proto tahitien est une langue bien présente. Toutes ces spécificités culturelles ajoutées à un environnement d’une grande beauté font de l’île de Rimatara, une destination exceptionnelle hors des sentiers battus et une rencontre forte avec la Polynésie.
La légende de Ura
La perruche Ura était grise et terne (ill. 2), personne ne l’appréciait malgré ses cabrioles dans les fleurs de bananiers et ses sifflements aigus. Le ‘Ura devint triste et jaloux du Moho : sa beauté l’obsédait, il fallait qu’il obtienne d’aussi belles plumes que celles de son rival. Mais comment s’emparer des couleurs du Moho, toujours en éveil ? Il fallait ruser et profiter d’un moment opportun.
Guettant le bel oiseau, le ‘Ura attendit que celui -ci s’endorme pour sa sieste pendant les heures chaudes de la journée. S’approchant sans bruit il commença par s’emparer du vert des ailes, puis s’enhardissant il subtilisa le jaune du dos. Le Moho ne bougeant toujours pas, il lui pris le rouge de la poitrine. Encore quelques minutes et il volait le bleu de la tête. Mais alors qu’avant d’en finir avec l’orange des pattes, il voulait prendre la couleur rouge des yeux, le Moho sentit le bec du ‘Ura sur sa paupière et se réveilla brusquement. Il vit ce qui lui était arrivé et se trouvant honteux sans son magnifique plumage fila se cacher dans le marécage.
Depuis ce jour le Moho gris, qui a gardé son œil rouge et ses pattes oranges ne se montre plus aux autres animaux et reste terré sous les hautes herbes ne sortant qu’au crépuscule pendant que le ‘Ura batifole haut dans les branches piaillant à tue-tête pour attirer l’attention et faire admirer sa beauté.
Penser à prendre :
De bonnes chaussures de marches, des produits solaires et anti moustiques.
Le prix :
3 nuits à partir de 53 600 xpf / personne (base double) pour un bungalow jardin en demi pension avec transferts a/r et billet d’avion a/r.
Source : Tahiti Tourisme
Credit photo : Julien Girardot
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