Sarah Cuneo est une jeune chanteuse de 23 ans. Elle s’est dévoilée au grand public il y a tout juste un an, en participant au concours Nescafé Star 2015.
Passionnée depuis son plus jeune âge par le chant, elle décrit sa musique comme un mélange de « groovy-jazzy-bluesy-funky-folky-souly »… Bienvenue dans le monde de Sarah !
Aujourd’hui, c’est une jeune femme pleine de projets qui nous raconte sa passion pour la musique, son histoire, son parcours…
Ia ora na Sarah, peux-tu te présenter à nos internautes ?
Bonjour à tous, je suis Sarah Cuneo. Je suis née à Papeete il y a 23 ans. Je suis sagittaire ascendant sagittaire, singe d’eau. Voilà tout est dit (c’est une blague) !
Parles-nous de ton parcours…
Après mon bac L, je suis allée pleine d’espoirs en France pour faire des études d’art aux Beaux-Arts de Tarbes (à coté de Pau ? à coté de Toulouse ?). J’ai passé 3 années là-bas qui ont été très enrichissantes et épanouissantes. Quand il a été question de continuer en Master, j’ai préféré voyager et je suis allée pendant 6 mois faire un Working Holiday en Nouvelle-Zélande, première étape de mon retour aux sources polynésiennes. Et me revoilà à Tahiti.
Comment es-tu tombée dans la musique ?
Je ne sais pas trop. Il y a plusieurs possibilités.
- Mon père est musicien, aime la musique et a partagé ça avec sa famille.
- Quand j’étais petite, lors de repas de famille, on faisait des spectacles de danse et de chant avec mes cousines.
- Un peu de « hasard » peut-être.
Depuis combien de temps pratiques-tu cette passion ?
J’ai toujours chantonné. Quand j’étais petite, je réveillais toujours mes parents en gazouillant. Plus tard, je leur ai servi le traditionnel « quand je serai grande, je voudrai être chanteuse ». Parlons peu, je chante depuis toujours.
Comment définirais-tu ton style musical ?
Oulala ! Voilà la question angoissante. Je ne sais pas quel est mon style musical (d’ailleurs, si vous avez une idée, du peu que vous ayez entendu de moi, je suis preneuse). J’aime beaucoup de choses tout en n’aimant pas tout. J’aime chanter du groovy-jazzy-bluesy-funky-folky-souly idéalement excentrique, pourquoi pas de la musique ethnique.
Quelles sont tes influences musicales ? Quels artistes t’ont le plus marqués ?
Céline Dion à 11 ans, Noa à 14 ans, James Blake (R&B, dubstep) à 19 ans, Kimbra (jazzy R&B, pop, dance) à 21 ans, Elvis Presley à 22 ans, à suivre…
Racontes-nous l’aventure Nescafé Star, qu’est-ce qu’elle t’a apporté ?
J’étais venue participer aux présélections à Papeete en vue de m’amuser mais aussi de me confronter à un jury de professionnels. Personne ne m’avait jamais écouté chanter pour juger ma voix. Une fois présélectionnée, j’ai vécu l’étape suivante comme un moment plus divertissant que solennel encore une fois. Au quart de finale, j’étais un peu plus stressée, enfin, et j’ai trouvé tellement plus simple d’avoir un « vrai » public cette fois-ci. La demi-finale à la mairie de Papeete a été le meilleur moment de l’aventure. Je me suis trouvée belle et j’étais fière de ma prestation. Le trop plein d’émotions m’a déstabilisé à certains moments. La finale à To’ata c’était du grand spectacle, un plus grand public, beaucoup plus de place sur scène, on se sent plus petit. Que de belles expériences dont je retire, plus d’assurance. Grâce à cette expérience, j’envisage plus sérieusement ce domaine.
Parlons de la scène, comment t’y sens-tu ?
Au début, c’était dur de me détendre au niveau de mon corps mais aussi, bien sûr, au niveau de ma voix. Par contre, j’ai tout de suite trouvé très agréable d’avoir un public à qui m’adresser. Je ne parle pas forcément de paroles échangées mais plutôt des sourires, des rires, de la complicité.
Des projets en cours ou à venir ?
Ma première chanson et son clip va sortir incessamment sous peu. Une deuxième est à venir. Ensuite, il y a des envies de création de mon côté et des producteurs intéressés. À suivre…
Enfin, aurais-tu un conseil à donner aux jeunes talents locaux, eux aussi passionnés par la musique ?
Je crois que le meilleur conseil à donner c’est de rester soi-même, se montrer tel qu’on est, s’efforcer de faire exister ce pour quoi on est né (« your vibe attracts your tribe ») et surtout, (surtout !) chantons ce qu’on écoute vraiment.
QUESTIONS DE FIN D’INTERVIEW :
Ta tenue de tous les jours ?
J’aime m’habiller simplement quand il s’agit du quotidien. Un short ou une jupe en jean, un petit tee-shirt uni rentré dedans, mon mini sac en bandoulière, mes savates, et voilà. Par contre, je suis toujours à la recherche du bijou que je voudrai mettre au quotidien mais ceci est une autre histoire.
Si tu devais te réincarner ?
J’aimerais me réincarner en chatte mais à condition de savoir que j’étais humaine avant. Me prélasser dans l’herbe, ne pas sauter sur les petites souris, pétrir le ventre de mes « maîtres », faire la folle et courir à toute allure dans toutes les directions… Et puis pourquoi une chatte plutôt qu’un chat ? Hum… Parce que c’est elle la boss !
Qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?
Alors, je suis en mode focus sur une vingtaine de chansons parce que j’ai été engagée pour animer un mariage dont le thème est « les années 50 ». Donc, j’écoute Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Elvis Presley (bien sûr), Franck Sinatra, Nat King Cole, Billie Holiday, Al Green, Etta James, Otis Redding, Dean Martin (il ne faut pas en oublier un, ils sont tous si incroyables).
L’artiste avec lequel tu rêves de faire un duo ?
Sans aucun doute, je pense à Kimbra. Elle est débordante d’énergie et de créativité et son style est si décalé et singulier. Et puis, elle s’éclate, ça se ressent, ça me donne toujours plus envie de l’écouter.
Une citation ?
« On attire ce à quoi on pense. »
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