Pour Taloo et Mato on pourrait chanter : « c’est un beau roman c’est une belle histoire …
C’est une romance d’aujourd’hui, Il jouait de la bass avec son frère
Elle chantait du rock avec ses potes , Ils se sont trouvés sur la scène
Sur l’autoroute de la musique, c’était sans doute un jour de chance
Ils avaient ce don à portée de main, un cadeau de la providence
Alors pourquoi penser au lendemain »
Taloo et Mato nous accordent un interview sur l’air du tra la la !!
Moving tahiti : Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Je suis Taloo musicienne… je suis Mato musicien. On est presque végétariens, mais ça n’influence pas les solos !
MT : Comment vous-êtes-vous rencontrés ?
On vit sur une île on fait de la musique il fallait bien que nos chemins se croisent ! La curiosité nous poussait chacun à voir et écouter ce que d’autres groupes faisaient et on a tapé le bœuf (je vous assure aucun animal n’a été blessé lors de ces concerts).
MT : Comment avez-vous choisi le nom de votre groupe ? (la question d’une blonde…)
Ca nous a pris du temps …je m’appelle Taloo, il s’appelle Mato …au bout de dix secondes de réflexion intense on est tombés d’accord « Taloo et Mato » ….(elle pose des questions bêtes c’te filles) !!
MT : Quelques mots sur vos parcours respectifs
Mato : « j’ai commencé la musique avec mon frère Christian Chebret, guitariste. Il avait besoin d’un bassiste, il m’a mis l’instrument entre les mains. ? Depuis j’ai rencontré un tas de musiciens, fait des lives dans pleins de spots sympas, explorés différents styles et ai participé à quelques projets studio.
Taloo : « J’ai chanté, je chante et je chanterai…ça résume bien… »
MT : Combien d’instruments savez-vous jouer ? Comment avez-vous appris la musique ?
On est un peu touche a tout, surtout Mato on a appris principalement en reproduisant ce qui nous interessait.
MT : Quels sont les musiciens qui vous ont le plus marqués et inspirés ?
C’est tellement vaste …les musiques que nos familles écoutaient : de la musique classique, au jazz en passant par les musiques traditionnelles, localement Bobby, Sam Roscol, Emma Terangi , le groupe 7 th Floor, un orchestre philarmonique venu jouer un répertoire de Michel Berger et les rencontres faites aux fils des années ….le compositeur de Best Food ( elle affiche son air malicieux)!!
MT : Est-ce que votre culture polynésienne a une influence sur votre façon d’interpréter et jouer de la musique ?
A la base, on a fait des bringues… On est forcément influencés, on a tous dans un coin de la tête des riffs to’ere… Qu’on place plus ou moins bien dans les musiques qu’on joue.
MT : Quelles collaborations musicales ont le plus compté pour vous depuis vos débuts de musiciens ?
Chaque collaboration a été une aventure, sur le moment, chacune était importante. Disons qu’on collabore en ce moment… Ca compte !
MT : Pensez-vous qu’il soit préférable d’avoir un manager pour progresser dans votre carrière de musicien ? Enregistrer un album et organiser des évènements musicaux ?
Tous les groupes qui sont sortis de la Polynésie française avaient un manager… Si on a un projet artistique qu’on veut faire voyager, ça devient nécessaire. Les artistes sont rarement doués pour le business, c’est un métier !
Le CD ne se vend plus, pour « manger », il faut juste remplir des salles pendant les tournées. Les supports changent et servent surtout à promouvoir le live…
Les artistes s’auto produisent, un studio peut se limiter à un ordi dans une pièce (avec un bon logiciel).
Bref, pas besoin de manager pour faire un album.
A l’échelle locale, on organise déjà nous même des évènements quand ça nous prend… Ailleurs c’est le boulot d’organisateurs d’évènementiels, pas de managers.
MT : A votre avis, quelle place ont les musiciens dans notre société ? Quel soutien pourrait apporter le territoire pour votre communauté ?
Faire des salles de spectacles, faciliter l’accès aux différentes scènes, voilà un exemple de ce qui pourrait être fait. Entre autre, avoir des salles de répétition qui pourraient accueillir des orchestres traditionnels, c’est de la musique ne l’oublions pas ! Et de moins en moins de lieux où pratiquer… (sans gêner le visionnage).
Se souvenir que le 21 juin c’est la fête de la musique…
MT : Quel serait le conseil que vous donneriez aux jeunes qui veulent se lancer dans la musique ?
On peut vouloir se lancer dans la musique à tout âge, dans la musique ou dans n’importe quoi…
L’important quand on veut faire quelque chose, c’est de s’y investir, ne pas faire les choses à moitié, aller au bout, ne pas avoir peur des erreurs et des obstacles…
MT : Quels sont vos projets pour l’année 2015 ?
Continuer à nous amuser…
MT : Quelle question Moving Tahiti a oublié de vous poser ?
Pourquoi on se pose des questions sur notre alimentation ?
Vous pouvez suivre Taloo et Mato sur leur page Facebook.
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