Une semaine avec l’association Montessori Polynésie

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L’Association Montessori de Polynésie organise LA SEMAINE MONTESSORI. L’occasion de mieux connaître l’enseignement qui y est prodigué aux enfants.

Ces journées « Portes ouvertes » sont l’occasion de découvrir comment est mise en œuvre la pédagogie Montessori en Polynésie pour assurer le meilleur épanouissement des enfants à l’école. C’est aussi l’opportunité de rencontrer Christian Marechal, éducateur Montessori de l’association Montessori International qui donnera une conférence et animera les ateliers qui se dérouleront tout au long de cette semaine.

Trouvez tous les renseignements sur L’Association Montessori Polynésie ci-dessous

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Télécharger le programme de la semaine Montessori ci dessous

Programme-officiel_Semaine-Montessori-V4.compressed

Qu’est ce que la pédagogie Montessori ?

« L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir. » Telle est la philosophie de l’éducation de Maria Montessori, première femme médecin d’Italie, dévouée à la cause des enfants. « Éduquer, ce n’est pas dresser » prône celle qui, en janvier 1907 ouvre la première Maison des enfants (Casa dei Bambini en italien). Sa révolution ? Mettre à la disposition des écoliers un matériel adapté, mais surtout, les laisser libres de choisir eux-mêmes les activités qu’ils souhaitent faire, pendant le temps qu’ils le désirent. Elle constate alors, avec surprise, que les tout-petits (dès trois ans), sont capables de faire preuve d’une concentration et d’une autodiscipline inattendues. C’est ainsi que nait la pédagogie Montessori : dès lors que l’enfant se trouve dans un environnement propice, accompagné par un éducateur qui s’adapte à lui et le stimule, l’enfant apprend par lui-même, à son rythme. Un siècle plus tard, cette méthode a fait de nombreux adeptes à travers le monde et plus de 20 000 écoles ont ouvert leurs portes.

Les principes de la pédagogie Montessori

La liberté

C’est une notion fondamentale de la pédagogie Montessori. En classe, les enfants sont libres de choisir l’activité qu’ils souhaitent faire parmi celles qui leur sont proposées, à la seule condition d’avoir déjà « vu » cette activité avec l’éducateur(trice), et peuvent y passer le temps qu’ils veulent. Ils ont aussi le droit de parler (à voix basse) et de se déplacer comme ils l’entendent dans la classe, tant que l’ambiance de travail est respectée.

L’autodiscipline

Elle va de pair avec la notion de liberté et s’applique tout autant pour l’attitude que pour les corrections. Plutôt que d’attendre passivement les corrections d’un tiers, l’enfant est invité à repérer lui-même ses erreurs. D’autant que, selon la méthode Montessori, il ne s’agit pas tant d’avoir « juste » ou « faux » que de s’exercer à faire mieux, de se perfectionner dans l’activité.

La plupart du matériel Montessori offre ainsi à l’enfant la possibilité de contrôler seul l’exactitude de ce qu’il vient de faire. Le contrôle de l’erreur passe par exemple par la comparaison d’une forme obtenue par l’enfant avec une forme de référence (avec le matériel de Vie Sensorielle ou en géométrie) ou par l’utilisation de tables de contrôle (pour les quatre opérations) ou encore par la vérification de fiches « renseignées » après avoir travaillé sur des fiches « muettes » (pour le langage). Le but visé est de permettre à l’enfant de découvrir et de surmonter ses erreurs en évitant que l’évaluation vienne de l’éducateur.

L’action en périphérie

Selon Maria Montessori, il est plus profitable d’agir sur son environnement plutôt que sur l’enfant lui-même. En pratique, il s’agit par exemple de parler moins fort pour l’inciter à en faire autant, plutôt que de lui ordonner de le faire. Ou encore, de mettre à sa portée un meuble à chaussures et à chaussons, plutôt que de lui demander d’aller les ranger ou les chercher dans un placard.

Le respect du rythme de chacun

Peu importe que l’enfant soit rapide ou lent, tant qu’il est concentré. La pédagogie Montessori met l’accent sur le respect du rythme de chaque enfant, et préconise de ne pas mettre d’étiquettes aux enfants (« tu es lent », « tu es rapide »), au risque de l’enfermer dans ce qualificatif. Et Maria Montessori d’ajouter que le rythme de chacun peut varier en fonction des moments de la journée, de l’activité, des différentes périodes de son développement, et que les apprentissages des enfants se font par à-coups.

L’apprentissage par l’expérience

L’abstraction ne se transmet pas. Tel est le postulat à partir duquel se base la réflexion montessorienne. Pour s’approprier les concepts, l’enfant doit manipuler, de façon tangible et concrète, avec ses cinq sens. Là encore, cela passe par l’utilisation de matériel adapté. Il s’agit par exemple, pour expérimenter l’unité, la dizaine, la centaine etc. d’utiliser des perles. Les enfants peuvent les soupeser, les comparer, et intégrer, par la vue et le toucher, leurs différences ou leurs proportionnalités.

L’activité individuelle

Si quelques activités sont présentées en petits groupes, la plupart se font plutôt en individuel afin que les enfants s’approprient les concepts de façon personnelle.

L’éducation, une aide à la vie

Selon Maria Montessori, l’enfant est potentiellement bon, et il suffit de le respecter pour qu’il le reste. Le respecter, c’est l’inviter à respecter les autres, et donc, le préparer à une vie sociale harmonieuse. Le but de l’éducation montessorienne est d’aider l’enfant à acquérir une discipline intérieure.

Bilinguisme

Beaucoup d’écoles montessoriennes en France sont des écoles bilingues (et ce, dès la maternelle), avec, dans chaque classe, un éducateur francophone et un éducateur anglophone. Pour certaines, cela peut aller jusqu’à mettre les enfants en immersion complète, pendant 3 heures par jour, dans une langue puis dans l’autre (par exemple, le matin en français, et l’après-midi en anglais).

 Le programme

Les activités proposées aux enfants dépendent chacune d’un domaine facilement identifiable : vie pratique, sensoriel, mathématiques, langage, sciences, histoire et géographie, musique et art. Si l’enfant est libre de choisir lui-même ses activités, il n’en n’est pas moins guidé par l’éducteur(trice) montessorien, dont le rôle n’est pas d’enseigner un savoir, mais un « savoir-apprendre ». Aussi, il est de son ressort d’inciter les enfants à s’intéresser à tous les domaines, à multiplier les nouveautés et les envies de découvrir. Les écoles Montessori affirment couvrir très largement le programme de l’Education Nationale.

Réalisation :

En 1906, Maria Montessori prends en charge des enfants de trois à six ans, non scolarisés et laisser à eux-mêmes. Des enfants déficients auxquels elle apprend à lire, à écrire et à qui elle fait passer des examens (avec succès) en même temps qu’aux enfants « normaux ».

Une expérimentation a été faite dans une classe maternelle publique, à Gennevilliers, en Zone d’Education Prioritaire et Plan Violence, de 2011 à 2014, reprenant en partie les travaux de Maria Montessori. Dès la première année, les résultats ont dépassé les attentes ! Les tests, réalisés par le CNRS de Grenoble, indiquent que tous les enfants progressent plus vite que la norme. Les enfants de Moyenne Section avaient tous, dès la fin de la première année scolaire, au moins un an (voire deux) d’avance en lecture. Lire, écrire ou comprendre les concepts clés des mathématiques ont été des conquêtes rapides et heureuses.

Créée dans un quartier pauvre de Rome, cette pédagogie est, en 2005, utilisée par près de 20 000 écoles dans le monde, dont environ 4 500 aux États-Unis. A la rentrée 2016 en France, ce ne sont pas moins de 93 nouveaux établissements scolaires (écoles maternelles et/ou élémentaires, collèges et lycées) qui ont ouvert leurs portes presque la moitié sont des écoles Montessori. L’Association Montessori de France référence plus 68 écoles ayant adhérées à leur charte en en 2016.

Quelques personnalités ayant suivies une éducation Montessorienne.

Voici une liste non-exhaustive de personnalités célèbres ayant été influencées par la pédagogie Montessori :

Jacqueline Kennedy, Les princes William et Harry d’Angleterre et leurs descendants, Mickael Douglas, George Clooney, les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, Jimmy Wales, le cofondateur de Wikipédia, le fondateur d’Amazon.com Jeff Bezos, le musicien Jeff Buckley. Anne Frank a également suivi une éducation Montessori, à partir de 1934, lorsque sa famille s’installa à Amsterdam. Il y a aussi l’inventeur des Sims, développeur de Spore et de SimCity : Will Wright. L’entrepreneur Pierre Bergé a également été influencé par la pédagogie Montessori.

Sources :
www.psychologies.com La pédagogie Montessori c’est quoi ?
Wikipédia La pédagogie Montessori.


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