C’est Florent Aziosmanoff qui est à l’origine du projet Living Joconde, une Joconde numérique dotée d’une intelligence artificielle lui permettant d’interagir avec son environnement.
Cette Joconde « vivante » a été recrée par l’Institut de l’Internet et du multimédia de Paris-La Défense. L’œuvre de Léonard de Vinci prend une toute nouvelle dimension en version numérique. Une version de la même taille que l’originale, dotée d’une intelligence artificielle qui s’adapte à son entourage.
La « Living Joconde » vous suit vraiment des yeux
Comme le rappelle le maître d’œuvre du projet Florent Aziosmanoff : « La Joconde est reconnue comme le premier tableau peut-être qui réussissait à rendre vivante une personne devant son spectateur ». Pour cette Joconde numérique, ses paroles sont à prendre au sens propre, Florent Aziosmanoff et ses collaborateurs ont créé un tableau numérique de la Joconde qui réagit face à son environnement. Elle est équipée d’un Kinect, un appareil développé par Microsoft pour ses consoles Xbox, qui lui permet de capter les mouvements et de « prendre conscience » de ce qui se passe autour d’elle. Elle réagira alors en regardant à droite ou à gauche, en changeant ses expressions faciales. Elle sera capable de sourire ou au contraire de bouder par exemple.
Elle est dotée d’une intelligence artificielle qui lui permettra de réagir selon son humeur. « On a essayé de retranscrire la personnalité de Mona Lisa d’après les recherches » expliquait M. Aziosmanoff. « Un des futurs objectifs, c’est d’avoir une évolution émotionnelle qui tire parti des expériences, des interactions passées du système » précisait Jean-Claude Heudin, le directeur de l’Institut de l’internet et du multimédia de Paris-La Défense.
Une commercialisation est prévue
Florent Aziosmanoff parle de commercialiser sa « Living Joconde » de différentes formes, notamment sous forme d’un bijou connecté que l’on porterait autour du cou et que l’on déposerait sur un socle une fois à la maison. Les amoureux de la Joconde pourraient ainsi l’emporter partout avec eux et la voir s’animer. Les populations d’Asie seraient particulièrement intéressées.
Une application serait également en cours de développement. « On pourra même lui envoyer des SMS », s’amusait Florent Aziosmanoff.
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