Déjà produit à Tahiti en 2016, le phénomène Møme est de retour pour un show exceptionnel, qui se déroulera le vendredi 04 août au Helios.
Après une tournée dans de nombreux festivals de musique et en concert à l’Olympia en juin dernier, Møme vient terminer sa tournée européenne au Fenua avant d’enchainer aux Etats-Unis et au Canada.
Pour cette date exceptionnelle à Tahiti, Møme nous prépare un live totalement inédit avec de belles surprises ! Retrouvez toutes les infos ici.
Ce jeune Niçois auteur, compositeur, producteur et interprète est avant tout passionné par la musique Pop Electronique et « Chill Wave ». Il nous raconte.
Ia ora na Møme, de retour sur le Fenua pour un show exceptionnel, peux-tu te présenter à nos internautes ?
Ia ora na ! Je suis Jérémy, originaire de Nice en Métropole et producteur de musique sous le nom Møme, depuis 2014.
Racontes-nous ton parcours…
J’ai monté Møme à une époque où après avoir beaucoup joué de rock dans les bars, j’ai eu envie de trouver d’autres formes d’expression, de travailler avec d’autres instruments et d’enrichir mon répertoire avec de l’électro.
J’ai passé des jours entiers chez moi à composer, avant de sortir deux premiers EP destinés à un public averti, assez pour attirer l’attention de mon label indépendant DDM Recordings à l’époque en pleine construction. Après, j’ai pris la décision de partir en Australie pour rencontrer des artistes émergents avec qui j’étais en contact via SoundCloud et surtout, pour composer mon premier album Panorama, de façon nomade. J’ai acheté un van, j’ai monté mon home-studio dans le Van et j’ai fait plus de 30 000 km et une dizaine de titres avec lesquels je suis rentré en France, dont Aloha, Hold On et Alive pour ne citer qu’eux.
Depuis c’est assez fou. Mon retour en France a été incroyable, l’album plaît et je suis actuellement en tournée pour défendre tout ça et rencontrer le public. Comme quoi, j’ai bien fait de persévérer !
Pourquoi Møme, d’où vient ce nom ?
Un surnom qu’on me donnait souvent !
Depuis quand et comment es-tu tombé dans la musique ?
J’ai commencé la musique très tôt par une formation classique en piano. Puis à l’adolescence j’ai appris à jouer de la guitare et j’ai formé mes premiers groupes de reprises à l’époque du lycée. Mais très vite j’ai aussi eu envie de m’éclater avec d’autres sonorités, d’autres styles et c’est comme ça que l’électro est devenu une évidence.
Quelles sont tes influences musicales ? Quels artistes t’ont le plus marqués ?
Du coup, il y a un paquet d’artistes australiens que j’aime et que je soutiens, à commencer par Tora, Flume, Chet Faker… Aujourd’hui c’est plus Kaytranada, Childish Gambino, Kendrick, Loyle Carner…
J’adore les performers, ces artistes qui vont aussi donner de leur âme en live.
Parlons de la scène, comment t’y sens-tu ?
Bien ! C’est fou d’être autant et aussi bien entouré ! J’ai une équipe qui me soutient au quotidien et qui bosse dur sur mon show. On a voulu faire quelque chose de différent depuis le début et de ne pas se contenter de « passer des disques ». Je ne joue que des titres originaux, avec mes pads, guitares électrique et custom, et mes synthés. Je saute un peu partout et j’essaye de communiquer mon plaisir d’être là au public. Et les retours sont vraiment top ! Merci au public !
Le public polynésien est-il différent des autres ?
Mon premier show à Tahiti a été mémorable. J’ai eu un accueil incroyable et les fans ont vraiment été géniaux, tant pour leur énergie que pour leur soutien. Un des meilleurs ! Ca faisait partie de mes premiers concerts après la sortie d’Aloha, et je l’ai même modifié dans le chorus par « Ia Ora na » pour l’occasion. J’ai hâte de revenir !
As-tu un souvenir particulier lors d’un concert ?
L’Olympia en Juin dernier ! La salle est mythique, tous mes featurings étaient présents sur scène ce soir là et j’avais de la famille et des amis dans la salle. On m’a aussi remis un triple disque de diamant en sortant de scène. Ca, ça marque !
Après, partout dans le monde je suis étonné du public. D’autres qui ont mis la barre haute : les nordistes du Festival Beauregard près de Caen et Terres du Son à Tours!
Enfin, aurais-tu un conseil à donner aux jeunes talents locaux, eux aussi passionnés par la musique ?
De persévérer ! Il m’a fallu du temps pour composer, me faire entourer par les bonnes personnes et de rencontrer le succès d’aujourd’hui. Tout ne s’est pas fait en un jour et je suis content de m’être autant accroché. Alors c’est le gros conseil que je donnerais !
Ha aussi, de vivre les choses avec passion. Ca change tout.
Crédit photo : Alexandre Brisa
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