L’achat compulsif touche surtout les femmes. Urbaines de préférence, et autour de la trentaine. L’achat compulsif serait-il la nouvelle épidémie contemporaine ?
Si vous êtes accro du shopping, vous devez sans doute vous demander si vous n’êtes pas atteinte de ce mal mystérieux ! Faire du shopping pour se sentir mieux, cela arrive à de nombreuses femmes, sans pour autant que l’on puisse les qualifier d’acheteuses compulsives.
Les acheteuses compulsives sont très souvent des femmes qui dépensent sans compter pour des articles dont elles n’ont pas l’utilité. Tout y passe : objets déco, vêtements, accessoires, meubles… Et cela finit par devenir une vraie dépendance : l’acheteuse compulsive a besoin de faire un achat pour se faire plaisir, quitte à vivre bien au-dessus de ses moyens.
Cette mission, qui s’impose à elle sans que rien ne puisse l’atténuer, fera parfois l’objet d’une véritable expédition. Tout sera fait pour parvenir à la boutique avant la fermeture du magasin, même à l’autre bout de la ville.
D’ailleurs la plupart du temps elle ne se rend pas compte que cela n’est pas normal. Là où il faut commencer à s’inquiéter, c’est lorsque vous commencez à acheter juste pour le plaisir d’acheter, sans même déballer votre article une fois rentrée chez vous.
Comment s’en sortir ?
Acheter pour se remonter le moral, après une déception ou un coup de blues, cela n’aide pas à se sentir mieux à long terme, bien au contraire : c’est un cercle vicieux dont il est difficile de sortir. Pour y remédier, il faut tout d’abord être consciente du problème, et avoir la volonté de s’en sortir…
Pour cela il existe quelques astuces, par exemple : lorsque vous sortez faire du shopping, demandez à une amie de vous freiner dans vos achats. Si vous sortez juste vous promener, laissez votre carte bancaire ou votre chéquier chez vous pour ne pas être tentée. Faire ses comptes pour connaître votre budget, réapprendre à acheter ce qui vous plaît vraiment, peuvent aussi vous aider.
Mais parfois ces petits trucs ne suffisent pas, et la dépression guette… Entamer une thérapie peut être salutaire, pour comprendre les raisons du problème et le résoudre autrement. N’hésitez donc pas à en parler à un médecin, car ce problème est aujourd’hui reconnu par la médecine.
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