Tout le monde n’est pas fait pour détecter les « dingos », mais tout le monde a le droit de connaitre les astuces pour les repérer et ne pas tomber dans leur piège. Ces astuces constituent la base d’un comportement sain et libérateur face à ces empoisonneurs, puisqu’ils peuvent être des gens tout à fait « ordinaires », ceux que nous côtoyons inévitablement à plusieurs reprises dans nos vies.
Ne pas se faire prendre à leur jeu est une importante leçon de vie.
Voici les règles à savoir :
1. La première règle consiste à accepter le fait que certains individus n’ont littéralement pas de conscience. Pilule difficile à avaler puisqu’ils ressemblent rarement à Charles Manson ou Ted Bunty. Ils nous ressemblent en tout point et ne se promènent pas avec un panneau sur lequel est inscrit : »je vais t’utiliser et te pourrir la vie » !
2. Faites confiance à vos instincts qui peuvent être d’un grand secours si vous les écoutez. Une partie de vous-mêmes sait reconnaitre les individus qui n’ont aucune conscience : les barjots !
3. Restez sur vos gardes : un mensonge ou une seule responsabilité négligée peuvent très bien n’être qu’un malentendu. Deux peuvent impliquer une erreur sérieuse. Mais trois mensonges impliquent probablement que vous avez affaire à un(e) menteur, et la duperie est le premier signe d’un comportement sans conscience. Ne donnez pas votre affection et encore moins votre temps à un quelqu’un qui a récidivé trois fois. Vos précieuses qualités pourraient ainsi être gaspillées. Il vaut mieux mettre un terme à cette relation maintenant, ce sera plus facile et moins coûteux que plus tard.
4. Questionnez l’autorité. Faites à nouveau confiance à vos instincts concernant des individus qui pensent que la domination des autres, la violence, la guerre ou d’autres violations de la conscience sont la solution à certains grands problèmes. Et si vous avez encore un doute, encouragez vos proches : vos potes, votre famille à se questionner, eux aussi, cela vous aidera à être plus objectif et à rester vigilant.
5. Suspectez la flatterie. On apprécie les compliments lorsqu’ils sont sincères, mais la flatterie extrême fait appel à notre égo d’une façon peu réaliste. C’est là la meilleure façon d’envouter et cela implique presque toujours une intention de manipuler. La manipulation à l’aide de la flatterie est parfois inoffensive, parfois sinistre : souvenez-vous de toujours suspecter la flatterie. Ne soyez pas le corbeau de ce renard !
6. Ne confondons pas la crainte avec le respect car plus nous craignons quelqu’un, plus nous le/la percevons comme méritant notre respect. Utilisons nos cerveaux de façon à transcender notre tendance à nous abaisser devant les prédateurs afin de faire la distinction entre crainte et admiration. Dans un monde idéal, le respect serait une réaction automatique à l’égard de ceux qui sont forts, bons et moralement courageux. La personne qui profite de l’occasion pour vous inspirer la peur n’est pas spécialement de ceux-là.
7. Ne vous laissez pas prendre au jeu. L’intrigue est l’outil du psychopathe. Résistez à la tentation de concurrencer avec un psychopathe séducteur, d’être plus habile que lui, de psychanalyser ou même de plaisanter avec lui. En plus de vous abaisser à son niveau, vous vous détourneriez de l’objectif le plus important : vous en protéger.
8. La meilleure façon de vous protéger d’un (ou d’une) dingue est de l’éviter, de refuser tout contact ou toute forme de communication. La seule méthode véritablement efficace si vous avez affaire à un psychopathe que vous avez identifié est de le rejeter complètement de votre vie.
Aussi étrange que cela puisse paraître, et bien qu’ils prétendront le contraire, les psychopathes ne possèdent pas le genre de sensibilité que l’on peut blesser. Peut-être n’arriverez-vous pas à faire comprendre à vos amis et à votre parenté pourquoi vous évitez un individu en particulier. Un psychopathe est difficile à discerner et encore plus difficile à définir. Évitez-le de toute façon, prévoyez de vous en éloigner le plus rapidement et définitivement possible.
9. Questionnez votre tendance à prendre en pitié trop facilement. Le respect doit être réservé aux individus empreints de bonté et moralement courageux et la pitié aux personnes innocentes, réellement en douleur ou sur lesquelles la malchance s’acharne.
Les psychopathes tirent un énorme avantage de cette politesse automatique afin d’exploiter la situation. N’ayez pas peur de ne pas être souriant et d’aller, avec calme, directement au but.
10. N’essayez pas de racheter ce qui ne se rachète pas. Les chances sont pour les personnes qui ont une conscience. Si vous avez affaire à une personne qui n’a pas de conscience, sachez comment ravaler et oublier vos pertes. Apprenez ce fait de la vie humaine et évitez l’ironie de vous prendre au même jeu ambitieux que les psychopathes : le contrôle. Si vous ne désirez pas contrôler, mais plutôt aider les gens, alors aidez ceux qui veulent réellement de l’aide. Le comportement des psychopathes n’est d’aucune façon de votre faute. Ce n’est pas non plus votre mission. Votre mission, c’est votre propre vie.
11. N’acceptez jamais, par pitié d’aider le psychopathe à camoufler son réel caractère. « S’il te plaît, ne le dis pas », souvent exprimé en larmes et avec beaucoup de grincements de dents, est la marque de commerce des voleurs, des abuseurs et des psychopathes. N’écoutez pas ce chant de sirène. Les autres méritent d’être avertis de la présence de psychopathes…histoire de limiter les degats !!
Souvenez-vous de ceci : « tu me dois » a été la phrase clé des psychopathes depuis des milliers d’années, littéralement, et continue de l’être. Nous tendons à prendre « tu me dois » comme une déclaration irrésistible, mais elle n’est tout simplement pas vraie. Ne l’écoutez pas. Aussi, ignorez la déclaration « tu es pareil que moi ». Vous ne l’êtes pas.
12. Défendez votre psyché. Ne permettez pas à quiconque sans conscience, ou même semblable à ce genre de personne, de vous convaincre que l’humanité est un échec. La majorité des êtres humains sont capables d’amour.
13. Vivre heureux est le seul objectif de nos vies.
Il n'y a aucun commentaire
Ajoutez le vôtre