Les bad boys ont la côte !

bad boy

Pourquoi les bad boys sont-ils objets de nos fantasmes ? On a toutes un souvenir de béguin pour un mec louche ou une copine qui sort avec quelqu’un qui la fait souffrir. Et ça arrive même au cinéma ! Dernier exemple en date : Maintenant ou jamais*, où Leïla Bekhti en pince tellement pour Nicolas Duvauchelle qu’elle va jusqu’à braquer une banque avec lui.

Pour savoir ce qu’il en est vraiment, nous avons demandé son avis à un spécialiste.

On dit que les filles préfèrent les mauvais garçons : est-ce un mythe ou une réalité ?

Il y a de tout : certaines filles préfèrent les mauvais garçons, d’autres les gentils. Et ces dernières sont souvent plus heureuses. Cette attirance dépend souvent du passé : quand on a eu sa dose de souffrance, on veut un garçon gentil et fidèle, qui nous rende heureuse.

Comment reconnaître un mauvais garçon ?

C’est un type qui fait souffrir. On souffre ? Alors on est face à un mauvais garçon. Il ne nous offre pas d’amour mais on veut le rendre amoureux. On veut faire mieux que les autres, que les filles de son passé qui n’ont pas réussi à le changer. On veut qu’il craque pour nous, on pense qu’avec nous ce sera différent. Quand on pense ainsi, quand on est dans cette bataille, c’est qu’on est face à un mauvais garçon.

Ça ne se reconnaît pas au premier abord, parce qu’un mec n’est pas forcément bad boy dès le début, ou au contraire il l’est mais ne le sera pas avec nous : c’est selon ce que l’on ressent en le fréquentant que l’on peut savoir.

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Qu’est-ce qui plaît aux filles chez les mauvais garçons ?

C’est la résistance qui plaît. Les filles assimilent la résistance à la virilité. C’est un jeu. Il y a l’envie de gagner, de changer l’autre. Si le mec craque, elles vont au final moins l’aimer. Parce que réussir ne les maintient plus dans l’amour : ce qui les maintenait, c’est la résistance. C’est pour ça que l’idéal, c’est un gentil avec du caractère. D’ailleurs les filles aiment les garçons gentils, mais elles n’aiment pas les mous !

Quelle est l’origine de cette attirance ?

Elle peut venir d’un hasard. On tombe amoureuse de quelqu’un, on le trouve mystérieux, on se rapproche et il s’avère que c’est un mauvais garçon.

Sinon, cette attirance peut venir d’une habitude relationnelle à se battre. Quand on a eu, dans l’enfance, l’habitude de se battre pour conquérir l’amour de quelqu’un qui nous le refusait ou ne nous le donnait pas en continu (le père ou la mère souvent), on y court.

Toutes les filles sont-elles concernées ou est-ce seulement un certain genre de filles ?

Ça dépend souvent du passé. Les filles qui estiment que l’amour est facile et serein ne restent pas avec les mauvais garçons. Elles ne supportent pas de souffrir et partent. Il y a donc celles qui veulent leur propre bien et celles qui ont une capacité à tenir en amour même si elles ne sont pas super heureuses dans la relation.

Oui et non, parce qu’il y a des mauvais garçons qui ne le sont que ponctuellement. Auquel cas, on prend peu de risques, ou disons moins. Ils ont juste peur de l’amour pendant un temps, et on peut gagner, on peut les faire changer. Parce qu’être un mauvais garçon est à ce moment-là, pour eux, simplement « accidentel ».

Par contre, s’il l’est depuis toujours, si c’est « structurel », là en effet, on prend le risque de souffrir et c’est une mauvaise chose. Certaines y trouvent leur compte mais à quel prix ? Quel est le taux de bonheur et quel est le taux de larmes ?

Est-ce qu’aimer les mauvais garçons, c’est aimer se faire du mal ?

Je ne crois pas beaucoup au masochisme. On peut tomber amoureuse sans avoir vu venir le côté mauvais garçon et donc souffrir. Mais rester. Ce n’est pas que l’on aime se faire du mal, c’est qu’on s’est liée à lui et qu’il n’est pas facile de se défaire comme ça.

Par contre si on a une capacité à recevoir des doses de malheur, on reste auprès de ce mauvais garçon parce qu’on a une vraie résistance à la souffrance psychique.

Ce n’est pas aimer se faire du mal que de rester, il y a forcément un bénéfice secondaire : par exemple, certains garçons nous révèlent à nous-mêmes. On souffre mais quelque part, ils nous aident à nous épanouir sur certains pans de nous : on se découvre sexy, vivante, etc. La relation peut apporter quelque chose, une dimension de soi que l’on ne connaissait pas. Rester s’il n’y a que souffrance, je n’y crois pas trop. On a quand même un instinct de survie !

Crying beautiful woman

Que faire lorsque l’on est amoureuse d’un garçon de ce type ?

Aller vers la sagesse, qui est : si je souffre, je pars !

Prendre conscience que l’on n’est pas bien, que cet homme n’est pas fait pour nous. Il faut se vouloir du bien. L’amour, c’est fabriquer du bonheur ensemble. Rester pour rester, pour avoir quelqu’un, ça ne va pas du tout, c’est souvent le drame. Il faut s’écouter. Parce qu’au fond, on le voit tout de suite lors d’une rencontre. Ça va le faire ou pas.

 Existe-il, à l’inverse, des « mauvaises filles » par lesquelles les hommes seraient attirés ?

Oui, exactement de la même manière. Nous aussi nous sommes parfois peu attirées par un mec, on va jouer avec, on va se comporter comme eux se comportent avec nous. Et eux aussi, c’est dans cette résistance qu’ils vont vivre l’amour.


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