Chaque année, vous prenez des bonnes résolutions. Un peu comme lorsque vous êtes en vacances et que vous tirez des plans sur la comète. Non ? Bien sûr que SI et vous n’êtes pas les seuls …tout le monde le fait. Certains sans vraiment y croire et d’autres persuadés que cette année ils s’y tiendront.
2016 ne déroge pas à la règle, cette année on va encore lister nos bonnes résolutions – les mêmes qu’en 2015, celles qu’on avait déjà prévues de tenir en 2014 parce qu’on se l’était promis en 2013 et qu’on les avait planifié en 2012.
En même temps, qui prend réellement le temps de noter ses bonnes résolutions pour l’année qui suit dans un joli petit carnet acheté spécialement à cet effet ? Personne, voilà.
Pourtant, tous les coach du monde vous le diront : faire des listes, c’est beaucoup mieux – ça aide. A quoi exactement, on ne sait pas vraiment – c’est comme manger des algues, regarder des deux côtés quand on traverse une rue à sens unique, tirer la langue quand on écrit, tomber amoureux… Ca sert à rien mais on le fait quand même, avec passion et dévouement.
Les résolutions de fin d’année, c’est la même histoire – on y croit dur comme fer, on est totalement ému à l’idée de passer une année merveilleuse pleine d’amour et de bonheur si on respecte toutes ses bonnes paroles qu’on a pas écrites dans notre petit calepin.
Les résolutions, c’est un concentré de bon karma qu’on se jure de tenir et qu’on oublie environ 38 minutes après s’être levé le premier jour de l’année. Pourquoi ? Ca aussi, on ne sait pas mais ça fait partie du rituel de la vie.
Alors, en général, dans les cinq jours qui précèdent le 31, on se trouve allongé dans notre lit – encore un peu saoul et donc prêt à conquérir la Terre, le Monde, 2016, 2018 – tout. On se dit que vu la pagaille qu’a semé 2015 dans notre vie, il est temps de changer. Le changement, c’est maintenant – comme diraient les gars du nouveau gouvernement.
La bonne volonté nous envahit et on se fait une liste imaginaire de toutes ces choses qu’on va arrêter de faire et de toutes celles qu’on va commencer à mettre en pratique. Chaque année, on répète qu’on va arrêter de : penser que notre histoire sera semblable à celle de « Pretty Woman », de croire que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, de viser la lune …bref grandir ou plutôt atterir….de préférence pas sur un oursin !!
On se dit aussi que c’est le moment où jamais d’être plus indulgent avec tout le monde et indifférent à la bétise.
On se dit donc qu’on arrêtera de : critiquer la cruche d’à côté…cela n’améliorera pas son cas…. de monter dans les tours pour une broutille, de jurer …surtout au volant. En gros, on arrête d’être impatient et stresser.
Une fois qu’on a rétabli les fondamentaux de notre vie pour l’année 2016, on passe aux choses futiles qu’il faudrait aussi qu’on arrête: le combo egg-bacon du Majestic, le vin blanc, arrêter de regarder Maiténa sur Canal + parce qu’il y a que ça, arrêter de procrastiner, toujours, tout le temps…de geeker tout le temps aussi. Y’en a encore des millions de choses comme ça qu’on devrait arrêter de faire mais qu’on continuera toute notre vie.
Et puis, qui dit bonnes résolutions dit avant tout « positive attitude » et donc on se promet aussi de faire des choses qui redoreront notre karma pour nos douze vies à venir. On jure contre vents et marées qu’on va : passer au bio, au sans gluten, qu’on va se mettre au yoga ou au tai chi…au sport même – qu’on va lire…un livre, se coucher tôt, prier, rester en vie…ou plutôt vivant. On délire vite quand on essaye de faire les choses bien, hein ?
Ensuite on continue de rêver, on divague beaucoup même : on se dit qu’on va tout plaquer et partir en Indonésie. Ah! vous vous reconnaissez, là ? oui c’est sur …larguer les amares, le rêve !!
En général, on pousse le vice jusqu’à regarder les spots sur internet… puis non, c’est beaucoup trop loin et puis ça va pas du tout avec notre résolution qui dit qu’on doit impérativement arrêter de se ruiner. Abandon général de toute tentative d’évasion et retour à la réalité : maison –école- boulot-école -Champion-maison.
Vivement 2017, qu’on recommence !
Il n'y a aucun commentaire
Ajoutez le vôtre