Quand on pense à La Havane, La Habana, on imagine dans un premier temps tous les stéréotypes qui sont venus jusqu’à nous. Le son rythmé de la Salsa, Compay Segundo, Celia Cruz et autres artistes cubains… Les fameux cigares que fumaient Fidel Castro et le Che Guevara, les vieilles demeures coloniales qui font de la capitale de Cuba la perle des Caraïbes…
Dormir chez l’habitant à La Havane, savourer la cuisine créole
La Havane, où dormir ?
À la Havane, on ne dort pas à l’hôtel… Mais dans des casas particulares chez l’habitant, qui vous reçoit comme quelqu’un de sa famille ! Et on y dîne à des tables d’hôtes, les paladares. J’ai adoré séjourner chez Orlandito y Yelen et leurs deux petites filles, une casa coloniale comme il y en a beaucoup. Ils préparent un petit déj’ délicieux à base de fruits frais, et leur chambre est une oasis de fraîcheur.
Centro Habana, Paseo de Marti.
www.mycasaparticular.com
Boire et manger
La Bodeguita del Medio
Café littéraire mythique de l’époque de Hemingway avec, aux murs, les signatures et photos des stars hollywoodiennes de la grande époque ! On y déguste une bonne cuisine traditionnelle créole, comme les crevettes flambées au rhum. Et surtout, on y sirote le vrai bon mojito !
Calle Empedrado 207.
Hanoi
Une bonne table installée dans une demeure du XVIIIe siècle, dotée d’un patio intérieur. Savoureuse cuisine créole, comme une salade à base de crevettes, et la ropa vieja, une sorte de viande de pot-au-feu marinée avec du vin rouge, des carottes et des épices… Et aussi des plats vietnamiens délicieux.
À l’angle des rues Teniente Rey y Bernaza (en face du Capitole).
El Floridita
Dans les années 1930, c’était le café de toutes les stars, de Marlene Dietrich à Ava Gardner, Gary Cooper, Errol Flynn… Aujourd’hui, la jeunesse dorée cubaine y va, du coup, les cocktails sont chers. À mentionner : les six variétés de daiquiri, dont le Hemingway Especial, un daïquiri sans sucre, agrémenté d’une double dose de rhum et d’un zeste de jus de pamplemousse. Corsé !
Obispo 557, angle Bélgica, Monserrate.
Des douceurs, du rock et des souvenirs…
Ambos Mundos
Un hôtel mythique à l’architecture incroyable, où Ernest Hemingway a écrit les premiers chapitres de Pour qui sonne le glas. On visite la chambre 511, où il a séjourné. J’y ai dégusté un vieux rhum sur la terrasse. Là-bas, partager un petit rhum est un rituel de convivialité. Tout le monde possède une fiole dans sa poche, et il faut d’abord verser une petite goutte sur le sol pour l’offrir à Dieu.
À l’angle de la rue Obispo et Mercaderes. [email protected]
Une douceur : Casa del Chocolate
On y déguste un divin chocolat chaud, ou on y croque des tablettes, en assistant à la fabrication de chocolat à partir du cacao de Baracoa.
Où écouter du rock ? Submarino Amarillo
Yellow Submarine, en référence aux Beatles, est un lieu déjanté, dont la déco rappelle les happy days des années 1950 ! À la fois kitsch et drôle : on y entend des standards de rock revisités à la sauce cubaine.
Calle Esquina 17, el Vedado.
Souvenirs…
La calle Obispo
Cette rue regorge de petites échoppes. J’ai adoré les bracelets de perles avec des médailles saintes en charms, les maracas en papier mâché, les figurines colorées… Tout un artisanat que l’on retrouve sur les plages.
Boulevard San Rafael.
Le marché des bouquinistes
« Tout au bout de la calle Obispo, une grande place réunit en cercle les bouquinistes. J’y ai trouvé des affiches, de la littérature espagnole, comme celle de Pedro Juan Gutiérrez, le Henry Miller local, j’y ai acheté une photo du Che avec son fils dans les bras (le sosie de mon frère) ! Ambiance garantie au son d’orchestres imprévus. »
Parque central, calle Obispo.
À Cienfuegos
Un hôtel : La Union
On ne parle pas assez de cette ville colorée et typique. Cet hôtel date de 1869, mais qui a été rénové : les cours intérieures, la grande piscine, la vue impressionnante à 180° sur la ville, et la baie. Clou du lieu : une pianiste de bar de 90 ans, sosie de Joséphine Baker ! Je lui ai offert des échantillons de parfums… elle était ravie.
Un conseil : partez avec de petits parfums dans vos valises pour les offrir aux Cubains, ils adorent…
Entrée principale par la calle 31, entre les avenues 54 et 56.
À Trinidad
Des tableaux : La Galería de Arte
Cette grande bâtisse coloniale, appelée aussi Casa Ortiz, abrite toute l’école dite de Trinidad, à base de peintures naïves, scènes locales ou paysages… En fouillant, on peut trouver une jolie œuvre d’art très colorée entre 15 € et 50 €.
Artisanat : Le marché artisanal
Entre la plaza Mayor et la coopérative d’État (Fondo Cubano de Bienes Culturales), on trouve de la broderie, du crochet et une dentelle à l’antique, très ajourée. Et aussi des instruments de percussion en courge sculptée !
Calle Simón Bolívar 418.
Un bar typique : La Casa de la Música
C’est le rendez-vous des Cubains. On y boit un mojito ou un guarapo, cocktail de jus de fruits censé soigner les lendemains de fiesta ! On y écoute des groupes de musique afro-cubaine et on y danse jusqu’à l’aube. Là-bas, tout le monde me prenait pour une fille de Santiago de Cuba !
Calle Simón Bolívar.
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