Light Therapy est le court métrage du cinéaste Riley Blakeway. Sa particularité : les scènes de cette vidéo ont été tournées uniquement à la lumière de l’aube et du crépuscule. Une balade océanique époustouflante de beauté entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Tous à l’eau.
Light Therapy sonne comme une ode au voyage. Mieux, le court métrage cristallise tous les symboles de la pop culture des années 60s capturés sur pellicule par Bruce Brown et son mythique film The Endless Summer, en 1966. L’auteur de cette carte postale puissante et subtile, Riley Blakeway, mélange foncièrement ces codes de mobilité, de grands espaces et de liberté, remis au gout du jour par des marques comme Deux Ex Machina. Une avant-garde de jeunes cinéastes inspirés comme Arthur de Kersauson et son film The Greasy Hands Preachers s’approprie ce que les ainés faisaient déjà il y a un demi-siècle avec désormais un avantage incontestable : l’image. Partir faire le tour du monde avec sa moto n’est plus l’apanage d’une bande de hippies farfelus.
Aujourd’hui, le rite initiatique est à la portée de chacun pourvu qu’il soit armé d’une tablette tactile pour gérer son itinéraire et d’une Go Pro chargée pour immortaliser son épopée. Et c’est tant mieux. Le tour de force de Blakeway réside dans son casting. Il aurait pu s’entourer de surfeurs comme Gabriel Medina, John John Florence, Jeremy Flores et Michel Bourez pour assurer la promo de son œuvre avec les marques qui sponsorisent ces élites du surf mondial. Non, ce dernier choisit volontairement Dion Agius, Chippa Wilson et Nate Tyler qui brillent par leur absence sur le circuit mondial et leur volonté d’en rester à l’écart pour surfer des vagues vierges de tout surfeur. Celles-là mêmes filmées par Blakeway au lever du soleil et au crépuscule, entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande, dont on se délecte sans limite pendant les 240 secondes de Light Therapy. Silence ça tourne.
Source: Beach Brothers
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