Keahi de Aboitiz est apparu pour la première fois sur nos écrans en 2016, lorsqu’il a chopé une bombe qui l’a propulsé dans le O’Neill Wave of the Winter de la même saison. Mikey O’Shaughnessy a ensuite remporté le chèque important cette année-là, mais l’une des joies constantes de WOTW est de voir des chargeurs relativement méconnus voler un peu la vedette.
Dans le monde du kitesurf, cependant, Aboitiz n’est pas du tout méconnu. Il est quatre fois champion du monde. Mais ces dernières années, cet Australien aux multiples talents s’est éloigné du monde de la compétition de kitesurf pour passer son temps à courir après des tubes partout dans le monde. Le résultat ? Un film de 25 minutes, bien intitulé « Tunnel Vision », avec plus de temps passé sur un tube que la plupart des surfeurs n’ont auront jamais fait. (Et même plus.)
« À la fin de 2018, après avoir passé la plus grande partie de ma carrière à suivre le circuit de kitesurf, je voulais faire quelque chose d’un peu différent », a déclaré Aboitiz à magicseaweed. « J’ai décidé de m’éloigner du circuit, et je voulais consacrer plus de temps et d’argent à la recherche des meilleurs swells et à les étudier correctement ».
Maintenant, tous les puristes du shortboard de haute performance qui sont là pourraient penser : « Le kitesurf est nul. Pourquoi ne pas simplement ramer dans les vagues comme nous tous, comme un surfeur normal ? » Après avoir vu les tubes assistés par une voile dans la vidéo ci-dessus, vous changerez peut-être d’avis ; mais juste au cas où vous auriez besoin d’être plus convaincant, Aboitiz présente un argument convaincant en faveur du kite surf :
« J’ai toujours pensé que le kitesurf est le prolongement parfait du surf », a-t-il déclaré. « C’est un excellent moyen de maximiser les chances de marquer des points lors des trips (même s’il y a du vent), et c’est aussi un moyen incroyable d’avoir accès à certaines des vagues les plus rapides et les plus grosses que je recherche. Tunnel Vision est un film d’action qui décrit ce que j’ai fait ces deux dernières années, en soulignant mon amour pour les tubes et en montrant les similitudes entre les sports que j’ai appris à aimer ».
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