Notre coup de coeur pour les bijoux Les Oiseaux des Paradis. De jolies créations, des bijoux fins à porter au quotidien.
Les Oiseaux de Paradis, c’est Anaïs. Arrivée à Tahiti il y a deux ans, elle exerce le métier de kinésithérapeute. Depuis son adolescence, cette jeune femme a toujours aimé le monde des bijoux, de la création et l’univers féminin. Ce n’est que plus tard, après ses études, qu’Anaïs pense sa première collection de bijoux. Des bijoux précieux qui racontent une histoire…
Inspirée par ses voyages, elle dessine des bijoux aux inspirations ethniques. Du bohème chic, des créations sauvages, fines et élégantes. Un souffle des îles, comme un murmure délicat, vient signer des bijoux qui rendent hommage aux créations délicates. Des notes orientales se dessinent dans ces petites merveilles, à mélanger et à superposer.
Le bijou se crée à partir d’or, d’argent, de nacre et de fibre de coco. Les Oiseaux de Paradis, des bijoux qui lui ressemblent, authentiques, délicats, naturels et raffinés.
Nous avons découvert des créations sublimes, et pleines de contrastes. On aime son côté graphique et le mélange des alliages.
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots, de façon générale ?
Ia orana, je m’appelle Anaïs, j’ai 27 ans et dans la vie de tous les jours je suis kinésithérapeute. Avant de m’installer en Polynésie il y a deux ans, je vivais en région parisienne. J’ai crée ma marque de bijoux en novembre 2017 avec une amie qui m’a aidé à trouver le courage de me lancer.
Depuis quand êtes-vous créatrice de bijoux ? Avez-vous suivi un parcours spécifique ?
J’ai commencé à créer des bijoux quand j’étais adolescente de façon autodidacte. Je n’ai jamais pris de cours, je regardais des tutos sur you tube au début et puis j’ai appris sur le tas.
Pouvez-vous nous décrire votre univers ? Quelles sont les matières que vous travaillez ou que vous préférez travailler ?
Je ne crois pas avoir un univers fixe, il évolue en fonction de mes inspirations, de mes envies… Je dirais qu’il est délicat et féminin. Ce que j’aime c’est créer des bijoux que j’ai envie de porter. J’aime faire des bijoux fins et modernes. Je travaille surtout le gold filed et l’argent mais j’aimerais créer une ligne avec des pièces en nacre et en fibre de coco.
Quelles sont vos sources d’inspirations ? Pouvez-vous nous parler de votre processus de création ?
Je m’inspire beaucoup de mes voyages, de la nature, des couleurs, de textures… Je dessine d’abord mes idées et je cherche le matériel qui me permettra de les réaliser.
Vous avez l’idée, votre bijou est dessiné, est-ce vous qui le réalisez ? Comment se passe la phase de réalisation ?
C’est moi qui le réalise et qui l’assemble dans mon atelier à Punaauia. J’essaye de prendre le temps. Souvent j’ai une première idée et au fil du temps le bijoux évolue. Je crée mais j’aime aussi partager les bijoux d’autres créateurs que j’ai pu rencontrer lors de mes voyages.
Comment faites-vous connaitre votre travail ? Quelles sont les difficultés que vous rencontrez à ce sujet ?
J’utilise pour l’instant que les réseaux sociaux en particulier facebook. J’ai aussi fait un showroom à l’instant présent, le premier pour les oiseaux de paradis. Le bouche à oreilles fonctionne très bien c’est vraiment grâce à cela que je me suis faite connaitre.
Et la commercialisation de vos bijoux, pouvez-vous nous en parler ?
Le plus difficile est de ne pas avoir de boutique ou de dépôt dans une boutique. Du coup je livre mes bijoux de punnauia à papeete et je reçois sur rdv dans mon atelier. Ayant deux activités il faut arriver à trouver le temps pour la création, les livraisons et les rendez-vous à l’atelier. Mais ce que je préfère c’est le contact avec les gens, j’espère faire d’autres d’expos ou event pour faire connaître ma marque.
Avez-vous d’autres passions artistiques ?
J’aime la photographie je tiens ça de ma mère. Je suis subjuguée par le travail de steve mccurry, Rehahn, Tim mckenna, Matthieu Ricard…
Questions de fin d’interview :
Une qualité ?
Souriante
Un défaut ?
Susceptible
Une émotion ?
Le bonheur
Un rêve ?
Faire un voyage dans l’espace
Un pêché mignon ?
Un yaourt glacé à la vanille chez Froyo en ville
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