« Dope », de Rick Famuyiwa co-produit par Forest Whitaker et Pharrell Williams

Sortie cette semaine, « Dope » avec, parmi les personnages principaux, une jeune lesbienne incarnée par Kiersey Clemons. Selon Première, Dope, de Rick Famuyiwa, mérite la « palme d’or de la coolitude ». Sans aller jusque là, Dope est, plus modestement, un film vraiment sympa. Et ce n’est déjà pas si mal. Malcolm (Shameik Moore) est lycéen, et se qualifie lui-même de geek. Pareil pour ses deux potes, Diggy (Kiersey Clemons) et Jibs (Tony Revolori), à la différence près que Diggy est une fille, et lesbienne (lire Dans «Dope», Kiersey Clemons joue une jeune lesbienne noire super cool).

Co-produit par Forest Whitaker, Pharrell Williams et Sean «Diddy» Combs, Dope hésite entre comédie et film de gangsta, la première prenant assez largement le dessus. Malcolm, Jibs et Diggy vivent à Los Angeles, dans le quartier passablement chaud d’Inglewood, et n’aspirent qu’à des «trucs de blancs»: avoir des bonnes notes, aller à la fac… Les trois ados sont fans de hip hop des années 90 – ce qui n’aide pas à les rendre cools aux yeux de leurs pairs – et rêvent d’oser draguer des filles. Malcolm se retrouve à devoir faire passer un message à l’une de ces filles, interprétée par Zoë Kravitz, ce qui conduit le trio à la soirée d’anniversaire d’un dealer, Dom (A$AP Rocky), très loin de leur milieu habituel. Lorsque des membres d’un gang rival font irruption, Malcolm et les autres s’enfuient, sans savoir qu’un colis dangereux se trouve désormais dans le sac du garçon. Qui devra réussir à s’en débarrasser en le remettant à son véritable destinataire.

Rythmé, bien porté par une bande originale efficace (en partie grâce à Pharrell), Dope a aussi pour mérite de compter parmi ses personnages principaux une jeune lesbienne de couleur tout à fait assumée. Et ça, c’est effectivement très cool.