À 26 ans, Tom Turcich réalise à quel point la vie peut être fragile et décide de faire de son rêve une réalité en voyageant autrement…
Il y a des situations qui nous rappellent combien la vie est précieuse. Combien elle mérite d’être vécue comme on l’entend, combien elle est belle si on décide d’y croquer à pleines dents. Cela peut venir d’un livre qu’on aurait lu, d’un film qu’on aurait regardé, d’une rencontre ou d’un malheur…
À un âge où l’on pense être invincible, Tom Turcich perd une amie d’enfance, Anne Marie, alors âgée de 17 ans. Dans ce malheur qui le plongera en dépression pendant plusieurs mois, Tom Turcich prend fatalement conscience que la vie ne tient qu’à un fil.
Il se promet alors d’occuper chaque minute de chaque jour du reste de sa vie, pour se sentir vivant.
« Sa mort a réorganisé ma compréhension du monde. J’ai soudainement vu la vie comme quelque chose de fragile et d’éphémère ».
Avec des économies en poche et la furieuse envie de parcourir le monde à la façon de Steve Newman, premier homme à avoir fait un tour du monde ininterrompu à pied dans les années 80, il quitte son New Jersey natal à 26 ans et se lance finalement dans l’aventure de sa vie : voir ce que les 7 continents ont à lui offrir !
« Je savais que je voulais voyager. Je n’avais pas d’argent. Alors voyager à pied a semblé être la meilleure solution ».
Un mois avant son départ, le propriétaire de la société Philadelphia Sign, qui connaissait Anne Marie, a décidé de soutenir financièrement le projet de Tom. Depuis, la compagnie verse suffisamment d’argent à Tom pour lui permettre de vivre son rêve.
Tom s’étonne de toute la générosité des gens qu’il croise. Certains lui donnent de l’eau, d’autres lui offrent le couvert.
« Je suis étonné de voir à quel point les gens sont généreux. Je suis abordé bien plus souvent que ce que je n’aurais imaginé ».
Sa remorque poussette renferme le strict minimum : une tente, un sac de couchage, quelques T-shirts, pantalons, chaussettes, de l’eau, de la nourriture et de bonnes paires de baskets.
En Amérique Latine, Tom apprend à parler espagnol, grimpe les montagnes du Guatemala, court dans les déserts de l’Honduras et dort dans la forêt tropicale du Costa Rica.
À l’aube de son exploration de l’Antarctique, il reste à ce jeune américain environ 13 500 kilomètres à parcourir avec son compagnon de voyage adopté sur la route, sa chienne Savannah.
Tom publie régulièrement des photos de leur aventure sur son compte Instagram et des articles sur son blog TheWorld Walk.
S’il continue à marcher pendant 8 heures par jour, sa traversée du monde pourrait durer 5 ans.
Se réveiller dans sa propre vie peut parfois prendre du temps. Et le temps, nous n’en avons pas éternellement. Alors, vous aussi, faites ce qui vous rend heureux, mangez la vie passionnément et criez votre bonheur d’être vivant !
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