Les haters : Qui sont ces individus ?

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Depuis qu’on est connecté aux réseaux sociaux et qu’on s’y exprime, on s’expose aux critiques dont certains se font une spécialité. Elles sont plus ou moins intelligentes, plus ou moins constructives, et aussi plus ou moins amusantes à lire.

On peut donc distinguer deux catégories chez les critiqueurs patentés : le troll et le hater. La capacité à être drôle, c’est peut-être ce qui différencie le troll du hater.

Le hater est certainement celui que l’on redoute le plus, non pas parce qu’on le craint mais parce que l’on ne traine pas sur les réseaux sociaux pour lancer des scuds, n’y pour en prendre. Pour ça, on conseille de jouer à Call Of Duty !

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Le hater ne cache pas son jeu. Il tire la tronche. Son objectif est d’exprimer son mécontentement ou cracher son venin, mais pas forcément de provoquer un débat.

Vous ne trouverez évidemment pas la définition de cette secte dans un dictionnaire, mais l’Urban Dictionnary livre une définition assez juste:  » someone who takes time out of their appearantly unbusy schedule to talk about people like a shanti because they can’t be them. »

Le troll, quant à lui, est fourbe. Il est prêt à tout pour pourrir le groove, tout sourire à l’idée de faire en sorte que tout le monde s’écharpe.

Wikipédia dit « les trolls ont une capacité de régénération, les membres découpés repoussent en quelques heures». Ca fait froid dans le dos. On se débarrasse pas d’un troll si facilement.

Pour illustrer les haters voici quelques exemples, qui fleurissent en quantité tous les jours, notamment sur Facebook. Merci l’apache !

LE HATER  QUI FAIT LE PETIT MALIN

Retour sur la situation: un magazine de mode poste sur son Facebook la dernière pièce qu’il a reçue. Le hater a les boules. Il est jaloux, il n’aime pas et il ne peut s’empêcher de le faire savoir alors que ça n’intéresse personne. Dans ce cas, nous avons la chance de rencontrer deux types de haters. Le premier, se contente juste de donner son avis, forcément négatif, alors que ça n’intéresse personne. Le dit hater s’est contenté ici d’un simple « moué… ». Notez le ton blasé de l’individu, qui semble vouloir signifier combien il est supérieur. Comment réagir dans ce cas-là? Je vous conseillerais en fait une non réaction, oui, c’est de l’ignorance. On le remercie pour sa participation. Attention tout de même à ce type de hater, qui peut se sentir important quand deux internautes vont liker son commentaire. Il prend rapidement la grosse tête, et se voit déjà un sein nu, hissant le drapeau de la raison, guidant le peuple rebelle.

LE HATER QUI SE CROIT DRÔLE

Le second type de hater que nous rencontrons dans ce post décidément source de commentaires avisés est non moins relou, puisque qu’il s’agit du hater humoriste. Énervant, n’inspirant que le mépris, ma seule envie, face à un commentaire pareil, est d’indiquer gentiment une fenêtre à cette personne pour qu’elle mette fin à ses jours.

Comme le hater #,1 le pire arrive quand l’individu trouve des alliés. Pas de panique, l’ignorance est de mise, ou bien, si vous êtes amateur de mots d’esprit, vous pouvez toujours dégainer votre plus belle répartie. Mais attention, il est récidiviste, et le but n’est pas d’entamer une discussion interminable avec un type pareil. Je suis sympa, je vous offre un autre exemple du hater#2 humoriste, qui, comme vous pouvez le voir, est toujours aussi drôle et fin.

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LE HATER REDRESSEUR DE TORD

Le plus dangereux de tous, est le hater #3: le justicier. Celui-ci ne cherche pas à faire de l’humour, non, il est pire, il veut rétablir la vérité, crier haut et fort à l’injustice, c’est le Robin de Bois des internets, le hussard de Facebook! Dans ce cas, il fait gentiment remarquer au magazine la faute dans sa publi. Merci. Grâce à cet individu, nous ne sommes plus dans l’ignorance, la vérité triomphe enfin! Généralement, ce hater #3 emploi un ton assez sec, celui que prenait son institutrice à l’école primaire pour lui rappeler que non, manger ses crottes de nez, c’est pas bien et on aimerait lui rappeler qu’il n’a pas besoin de tout commenter pour exister. Il croit bien faire (ou se faire remercier pour sa contribution, voire engager, il y croit) mais en réalité, tout le monde se fout de ce qu’il dit, et l’équipe ne développera que haine à son encontre, en stalkant son compte facebook et riant de ses photos de profil.

Autre exemple, ce merveilleux commentaire qui nous révèle au passage l’intimité de l’auteur. Maintenant, vous savez que le monsieur regarde du porno, et au cas où ne connaissiez pas de site, il indique gentiment que vous trouverez de quoi vous amuser sur Pornhub. Après, il se lance dans une pseudo critique intellectuelle de la vidéo en question. Merci à monsieur, qui a changé ma vie d’un seul coup. Malheureusement, le hater a obtenu le soutien d’un autre internaute. Dans ce cas là, tout peut s’emballer très vite et parfois, toute la communauté se met à soutenir le monsieur, « parce qu’il a trop raison quoi !!!! »

Finalement la vie  du community manager n’est pas un long fleuve tranquille.

Bref, surfer sur les réseaux sociaux, c’est comme conduire, ça mériterait de passer un permis. Comme d’avoir des enfants, s’habiller, tenir un site, avoir un chat, un pitt  et tant d’autres…


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