Océanie, vernissage d’une exposition ouverte jusqu’au 7 juillet 2019.

Le Musée du Quai Branly Jacques Chirac et la Royal Academy of Arts de Londres fêtent les 250 ans de l’institution ainsi que les voyages d’exploration du capitaine James Cook, à travers 170 pièces majeures d’une histoire des îles.

L’Océan ou moana qui donne son nom à l’Océanie utilisée la première fois par le géographe Conrad Malte Brun, est le lien identitaire de ces poussières d’îles tout comme celui du don et de l’offrande, en signe de paix ou de reconnaissance du pouvoir.

Ces dons du passé n’ont-ils pas été préservés du temps par les premiers découvreurs de ce Grand Pacifique et les missionnaires.

Plusieurs tissus en tapa fait de l’écorce d’arbres battus ont échappé à leur destruction par les nuisibles.

Le dieu A’a des îles Australes dont Picasso se fit une reproduction en bronze est-il aussi présent.

Plusieurs autres pièces de l’ancienne Océanie identitaires sont présentées aux visiteurs dont le plastron ou taumi des grands chefs de guerre tahitiens faits de leurs fibres végétales, de plumes, poils de chien et de dents de requin.

L’histoire ancienne se mêle à des expressions culturelles dont la célèbre Leçon de piano, tiré du roman de la néo-zélandaise Jane Mander. Les thèmes musicaux sont exécutés sur un magistral piano de bois rouge sculpté et orné de motifs maori.

Le rouge est cette couleur si prisée par les chefs de guerre océaniens qui en pare leurs coiffes et effets comme signe de souveraineté à l’instar du maro ura.

Enfin, l’artiste néo-zélandaise Lisa Reihana nous fait réviser le papier peint du Français Jean-Gabriel Charvet à travers quelques épisodes des voyages du Capitaine James Cook et de ses premiers contacts avec le monde océanien aussi divers soit-il. Ce sont des scènes d’offrandes et d’échanges de dons, pièces uniques sauvegardées et qui font l’exposition Océanie.

Teva. S


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