Raimiti Ravello : Une générosité sans limite

Raimiti Ravello est un jeune artiste peintre polynésien, originaire de la presqu’île, Taravao. Aujourd’hui âgé de 26 ans, il nous raconte sa passion.

Pour le jeune homme, la peinture est avant tout le moyen de transmettre une énergie positive dont il regorge lui-même.

Riche de ses nombreuses expériences et rencontres, Raimiti s’inspire et se nourrit de ses découvertes, qu’il partage sans limite avec les autres.

A travers ses oeuvres, l’artiste peintre souhaite nous transporter au delà de la simple reproduction de la réalité. La peinture l’emmène à aller plus loin, en produisant quelque chose de magique.

Moving Tahiti est allé à sa rencontre.

Ia ora na Raimiti, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Raimiti Ravello – 26 ans – 1.80 m – #polynesian – Viens de la presqu’île Taravao – Je fais de la peinture, car mon objectif est de pouvoir inspirer les gens au quotidien afin de leur apporter, en toute humilité, quelque chose qui s’apparenterait à de « l’énergie positive » qui puisse les motiver à être la meilleure version d’eux même.

Es-tu autodidacte ou as-tu suivi une formation ?

J’ai toujours été autodidacte en ce qui concerne la peinture : c’est la meilleur école je pense. Rien ne remplace l’expérience et le travail personnel. J’ai fait cependant une école d’Art en France, qui m’a permis, je dirais, de prendre du recul sur ma pratique picturale.

As-tu croisé des personnes qui ont influencé ta créativité ? Ton grand-père ? Des artistes ?

Oui… Je dirais même « tous les jours ». Je pense que je suis le résultat de toutes les expériences et rencontres que j’ai eu la chance de vivre. Je dirais que ma peinture est le reflet de tout cela. Je pense aussi que l’on apprend tous les jours… C’est ce qui donne toutes les couleurs de la vie.

Avant la peinture, avais-tu d’autres pôles d’attraction (en matière d’art) ou ce talent t’a-t-il toujours habité ?

Je pense que l’on a tous en nous une certaine part de « sensibilité » aux choses. Je dirais que j’ai toujours été attiré par le fait de découvrir de nouvelles choses et de les partager avec les autres. Je pense que la peinture, dans ce sens, est outil merveilleux.

Quel est l’élément le plus important dans ton travail ?

Je dirais l’expérience : l’expérience de la rencontre et de l’échange avec les gens – l’expérience du travail pictural lors de la réalisation de mes œuvres – l’expérience des gens avec mes œuvres.

Habituellement, de combien de temps as-tu besoin pour réaliser tes peintures ?

Tout dépend du projet : il est vrai que c’est une activité chronophage mais je dirais que la passion l’emporte sur le temps.

Combien de temps t’a-t-il fallu pour en arriver à ce degré de perfection ?

Merci pour ce commentaire… Je ne dirais pas « degré de perfection » mais plutôt « attention sensible aux détails ». Je dirais qu’il m’a fallu à peu près… 26 ans.

Qu’est-ce que cela signifie être un peintre réaliste ?

Je ne sais pas.

Ton travail est en effet proche de la photographie. Selon toi, qu’est-ce que tu as de plus qu’un photographe ?

En effet, je travaille à partir de photos que je réalise le plus souvent (sauf cas exceptionnel). La photo est pour moi un outil de « recherche » fantastique : il me permet de saisir des « instants de vie fugitifs » et de les figer à jamais aux travers de mes pinceaux. Je pense que ma peinture, d’une certaine façon, part du « visible », passe par « l’expérience » et le « ressenti » pour produire quelque chose de « magique », qui serait au-delà de la simple reproduction « fidèle » de la réalité.

Tes peintures sont-elles des réalités qui durent ou l’illusion d’une réalité ?

Aucune des deux. Je pense tout simplement que mes oeuvres sont la matérialisation du « pourquoi » est-ce que je fais de la peinture.

Quel rapport as-tu avec le graffiti, le street-art ? Que penses-tu de ce mouvement artistique ?

J’aime beaucoup le « graffiti » et le « street-art » : c’est un « outil » qui m’a permis, à une certaine époque, de m’exprimer et de partager ce que j’avais avec les personnes dans la plus grande galerie d’art du monde : la rue.

Dans quelle direction souhaites-tu faire évoluer ton style ?

Dans la direction des rencontres que j’aurais la chance de vivre.

Quels sont aujourd’hui tes buts et tes attentes concernant ton art ?

M’améliorer au quotidien et vivre toujours plus d’expériences formidables.

Et enfin, comment envisages-tu l’avenir de l’Art en Polynésie et dans le Pacifique ?

Je dirais le « rayonnement » de l’art Polynésien dans le monde entier et sur la scène internationale pour promouvoir nos valeurs et notre culture.

Questions de fin d’interview :

Quelle est ta citation préférée ?

« Weither you think you can, or think you can’t : you are right » Henry Ford.

Ton livre préféré ?

Eckhart Tolle : The power of now

Ton groupe de musique préféré ?

Coldplay (leur dernier Album est juste sublime).

Suivez l’artiste sur sa page Facebook et sur Instagram.


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